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LE PSV AURA TOUT DONNÉ

Source : l'équipe

Par Cédric ROUQUETTE

Le Milan AC s'est qualifié pour la finale d'Istanbul grâce à ses deux buts du match aller, battu mercredi soir par un PSV Eindhoven exceptionnel de bravoure (3-1, doublé de Cocu), Les Italiens, pris à la gorge d'entrée, avaient été rejoints à la 65e. Ambrosini les a sauvés d'une tête gagnante durant le temps additionnel.

Hiddink : prise de risques totale.

Le Milan AC jouera sa dixième finale de Ligue des champions dans trois semaines à Istanbul, contre une autre légende, Liverpool, vainqueur de l'ogre Chelsea mardi (1-0). L'autre hyper-favori de la compétition sera, lui, bien au rendez-vous, mais il aura conscience d'être revenu de très, très loin au moment de partir à la conquête de sa deuxième C1 en trois ans. Le PSV Eindhoven, battu à l'aller (0-2), ne s'est pas dégonflé au moment de jouer sa chance contre une équipe avertie du risque, un an après sa défaite (4-0) contre La Corogne en quart de finale. Le club néerlandais a réalisé un mini-exploit en soi en inscrivant trois buts au Milan AC, qui n'en avait plus encaissé depuis le coup de génie de Ronaldinho à Barcelone lors de la première phase, en novembre dernier (2-1).

Le vainqueur de Monaco et Lyon a surtout tordu le cou à la caricature que les deux clubs français avaient dressée de lui après leurs doubles confrontations, en huitième et en quart, en offrant un visage hyper offensif dès la 1ère minute, grâce à un don de soi phénoménal de chaque joueur, une justesse technique rarement prise en défaut, et une confiance en soi digne des plus grandes équipes. Guus Hiddink est revenu en Europe pour appliquer les recettes qui lui avaient permis d'atteindre d'incroyables demi-finales de la Coupe du monde, en 2002, avec la Corée du Sud. Au risque de jouer parfois avec deux défenseurs et cinq joueurs en position d'attaquant face à une équipe surdouée pour bloquer toutes les issues. Les jambes alourdies par son rythme éreintant en Championnat, rendu statique par les événements et le choix initial d'Ancelotti (Ambrosini à la place de Crespo), le grand Milan a failli faire les frais du courage de Hiddink, trois ans après l'élimination de l'Italie en huitièmes de finale du Mondial (2-1 a.p.).

Dix minutes de trop pour le PSV.

Comme Liverpool mardi, le PSV a semblé faire l'essentiel en ouvrant très vite la marque. Insaisissable, Park perçait le milieu milanais, prenait appui sur Vennegor of Hesselink avant de battre Dida du gauche, sans arrière-pensée (7e, 1-0). Comme Liverpool aussi, l'équipe néerlandaise a eu un peu de réussite, profitant sur le coup de quelques secondes de flottement après la sortie de Paolo Maldini, KO après avoir reçu un retourné manqué par Vennegor. Le grand attaquant néerlandais passait tout près du 2-0 dès la 27e, en expédiant une belle tête sur la barre transversale. Même si le dernier quart d'heure de la première période fut plus équilibré, le PSV étant obligé de reprendre son souffle, il se montrait toujours le plus dangereux par Alex (39e) ou Lucius (41e). Milan, décontenancé par tant de mobilitié, n'existait vraiment que par la clairvoyance de Kaka, dont la frappe était contrée par Alex (41e). Rien ne changea vraiment après le repos. Comme un symbole de la prise de risque néerlandaise, c'est Cocu qui se trouvait en position d'avant-centre pour battre Dida et remettre les deux équipes à égalité sur l'ensemble des deux matches (65e, 2-0), d'une tête là aussi. Douze minutes plus tard, Robert giflait un bon ballon du gauche, obligeant le gardien du Milan AC à se coucher avant une frappe de Farfan juste après (77e). Le KO était proche.

Il restait alors dix minutes à jouer en plus du temps additionnel. Des minutes de trop pour le PSV Eindhoven, exténué par sa bravoure, malgré l'ovation continue d'un Philips Stadion si proche d'Anfield Road l'espace d'une soirée. La tête d'Ambrosini déviée par Gomes - premier arrêt du match (80e) - sonnait comme un avertissement. Face à Lyon déjà, Eindhoven avait terminé son match et sa prolongation sur les rotules, avant de passer aux tirs au but. Quand Ambrosini expédia, cette fois, sa tête au fond des filets au tout début du temps additionnel (2-1), il était clair que la partie n'irait pas plus loin et que Milan se qualifierait au bénéfice de sa réussite du match aller. Sur l'engagement, Cocu donnait un dernier frisson au PSV en inscrivant une superbe reprise du gauche (3-1), synonyme de quelques secondes d'espoir supplémentaire. Son équipe et ce public méritaient bien ça. Et pour tout dire, sur l'ensemble des deux matches, sans doute même un peu plus.

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