Source : l'équipe
Déçu d'apprendre qu'il ne débuterait pas contre l'Algérie, le 4 juin dernier, Adel Taarabt avait quitté la sélection marocaine avec fracas. Il revient pour L'Equipe sur cet incident.
"Adel Taarabt, en quittant votre sélection deux jours avant un match crucial contre l'Algérie, aviez-vous conscience de la portée de vos actes ?
J'avais réfléchi aux conséquences personnelles vis à vis de la Fédé, mais je n'avais pas imaginé l'ampleur que ça prendrait au niveau des supporters marocains. Ils sont devenus fous, et c'est pour ça que je me suis expliqué, pour leur dire pourquoi j'avais fait ce truc-là, qu'ils ne croient pas que je leur avais fait un coup de bâtard. Le reste... Franchement, mon pays je l'aime, mais aller jouer dans des pays comme le Gabon, ça ne me fait pas bander...
Avec le recul, regrettez-vous tout de même un peu votre décision ?
Je suis désolé pour les supporters parce que je suis leur chouchou, mais sinon, non, je ne regrette rien. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais été en sélection.... Et puis, ce match-là, j'avais quand même fait des sacrifices pour le jouer. Je suis arrivé une semaine et demie avant les autres pour le préparer, je sortais d'une saison pleine... Aucun joueur marocain n'a fait mieux que moi cette année. J'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur, le seul à avoir gagné un titre... Alors oui, quand j'ai vu pendant la mise en place que je ne débuterai pas, j'ai explosé.
Y a-t-il une chance de vous revoir un jour sous le maillot marocain ?
Je ne sais pas. Si les gens viennent te voir et insistent, c'est dur de refuser. Mais je ne crois pas qu'Eric Gerets le fera. Il a une grande personnalité, de la fierté... Moi, je n'ai pas de problème avec lui, j'ai simplement vécu sa décision comme une profonde injustice. Au final, c'est peut-être mieux comme ça. Au lieu de me fatiguer à prendre l'avion, de jouer sur des terrains en Afrique qui ne sont même pas des terrains, je profiterai de mon club et de ma famille. Et puis, le fait que je ne dispute pas la CAN, c'est plutôt une bonne chose pour les clubs...
"Des contacts avec Arsenal et Chelsea, mais..."
Mais ne craignez-vous pas de traîner une réputation de "sale gosse" ? A Lens, déjà, vous aviez connu des histoires...
Ce n'était pas la même chose. J'avais eu une embrouille avec des joueurs, et plus particulièrement Sidi Keita. Mais c'était il y a six ans... Les gens qui me connaissent savent comme je suis. En club, je ne me serais jamais permis de faire ça. C'est grâce à lui que je gagne ma vie, pas à la sélection.
Il vous reste deux années de contrat avec les Queens Park Rangers, savez-vous où vous jouerez la saison prochaine ?
Non, pas encore. QPR demande 10 millions de pounds pour me lâcher, et pour l'instant, les clubs ne bougent pas trop. J'ai eu des contacts avec Arsenal et Chelsea, mais c'est un peu le bordel. Arsenal n'a pas encore vendu Fabregas. Quant à Chelsea, ils n'ont pas encore d'entraîneur... On verra bien. En tout cas, j'aimerais rester à Londres, c'est la meilleure ville au monde. Aux Queens Park Rangers ? Pourquoi pas. Quand j'en ai parlé avec le coach, il m'a dit que le club viserait le top 8. Pour notre première saison en Premier League, ce serait pas mal..."
Déçu d'apprendre qu'il ne débuterait pas contre l'Algérie, le 4 juin dernier, Adel Taarabt avait quitté la sélection marocaine avec fracas. Il revient pour L'Equipe sur cet incident.
"Adel Taarabt, en quittant votre sélection deux jours avant un match crucial contre l'Algérie, aviez-vous conscience de la portée de vos actes ?
J'avais réfléchi aux conséquences personnelles vis à vis de la Fédé, mais je n'avais pas imaginé l'ampleur que ça prendrait au niveau des supporters marocains. Ils sont devenus fous, et c'est pour ça que je me suis expliqué, pour leur dire pourquoi j'avais fait ce truc-là, qu'ils ne croient pas que je leur avais fait un coup de bâtard. Le reste... Franchement, mon pays je l'aime, mais aller jouer dans des pays comme le Gabon, ça ne me fait pas bander...
Avec le recul, regrettez-vous tout de même un peu votre décision ?
Je suis désolé pour les supporters parce que je suis leur chouchou, mais sinon, non, je ne regrette rien. Ce n'est pas comme si je n'avais jamais été en sélection.... Et puis, ce match-là, j'avais quand même fait des sacrifices pour le jouer. Je suis arrivé une semaine et demie avant les autres pour le préparer, je sortais d'une saison pleine... Aucun joueur marocain n'a fait mieux que moi cette année. J'étais le meilleur buteur, le meilleur passeur, le seul à avoir gagné un titre... Alors oui, quand j'ai vu pendant la mise en place que je ne débuterai pas, j'ai explosé.
Y a-t-il une chance de vous revoir un jour sous le maillot marocain ?
Je ne sais pas. Si les gens viennent te voir et insistent, c'est dur de refuser. Mais je ne crois pas qu'Eric Gerets le fera. Il a une grande personnalité, de la fierté... Moi, je n'ai pas de problème avec lui, j'ai simplement vécu sa décision comme une profonde injustice. Au final, c'est peut-être mieux comme ça. Au lieu de me fatiguer à prendre l'avion, de jouer sur des terrains en Afrique qui ne sont même pas des terrains, je profiterai de mon club et de ma famille. Et puis, le fait que je ne dispute pas la CAN, c'est plutôt une bonne chose pour les clubs...
"Des contacts avec Arsenal et Chelsea, mais..."
Mais ne craignez-vous pas de traîner une réputation de "sale gosse" ? A Lens, déjà, vous aviez connu des histoires...
Ce n'était pas la même chose. J'avais eu une embrouille avec des joueurs, et plus particulièrement Sidi Keita. Mais c'était il y a six ans... Les gens qui me connaissent savent comme je suis. En club, je ne me serais jamais permis de faire ça. C'est grâce à lui que je gagne ma vie, pas à la sélection.
Il vous reste deux années de contrat avec les Queens Park Rangers, savez-vous où vous jouerez la saison prochaine ?
Non, pas encore. QPR demande 10 millions de pounds pour me lâcher, et pour l'instant, les clubs ne bougent pas trop. J'ai eu des contacts avec Arsenal et Chelsea, mais c'est un peu le bordel. Arsenal n'a pas encore vendu Fabregas. Quant à Chelsea, ils n'ont pas encore d'entraîneur... On verra bien. En tout cas, j'aimerais rester à Londres, c'est la meilleure ville au monde. Aux Queens Park Rangers ? Pourquoi pas. Quand j'en ai parlé avec le coach, il m'a dit que le club viserait le top 8. Pour notre première saison en Premier League, ce serait pas mal..."
In different bonus rounds, the player is introduced with a number of} items 우리카지노 on a display from which determine on}. As the player chooses items, a number of|numerous|a variety of} credits is revealed and awarded. Some bonuses use a mechanical device, such as a spinning wheel, that works in conjunction with of} the bonus to show the quantity gained.
RépondreSupprimer