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Interview Henri Michel

Source : La Vie Eco

Henri michelHenri Michel revient sur les matches contre la France et le Sénégal qu'il juge être de très bonne facture, mais il reste des choses à parfaire, dont le poste de gardien de but. Les objectif pour la CAN 2008 sont d’abord de bien négocier le 1er tour et ensuite gérer au cas par cas. Concernant la qualification à la Coupe du monde, Henri Michel estime que sont le plus difficile seront les conditions de jeu plutôt que les équipes.


«Ce n’est pas parce que l’on va en Coupe d’Afrique qu’il vaut mieux jouer contre des équipes africaines. Le plus important est de rencontrer des équipes de qualité».


Content, Henri Michel. Content mais prudent. Après 4 matches amicaux, dont deux de belle facture, le coach des Lions de l’Atlas estime que si l’équipe nationale a retrouvé un entrain positif, le travail sur la performance et la qualité de jeu reste à parfaire. Il est vrai qu’aussi bien le match face à la France que celui contre le Sénégal se sont déroulés dans un contexte particulier. Le premier par sa dimension symbolique et un certain esprit de revanche, depuis la lourde défaite par 5 buts à 1 lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, en 1999, qui ont poussé les joueurs à se transcender. Le deuxième match, lui, s’est caractérisé par la fougue des remplaçants voulant gagner leurs galons de titulaires.


Pour autant, ces victoires ne sont pas à mettre sur le compte des enjeux uniquement. On le sait, l’équipe nationale, au cours des quatre dernières années, est restée une formation solide, solide en défense, encaissant peu de buts, mais fébrile dans la charnière centrale et hésitante en attaque. Il faut, à ce sujet, rappeler qu’elle fut la seule équipe à ne pas avoir perdu une rencontre, sur le chemin des Egyptiens, champions d’Afrique en 2006.


Henri Michel réussira-t-il à faire rêver les Marocains aussi avides de bon jeu que de résultats ? S’il refuse de parler d’objectifs concernant la prochaine Coupe d’Afrique, on retiendra l’optimisme né des deux dernières rencontres amicales et quelques points d’organisation positifs : une possible défense, sans Talal El Karkouri, alors qu’il y a deux ans à peine, la seule évocation de l’absence de Naybet faisait craindre le pire, et deux latéraux capables de se transformer en ailiers offensifs ; un milieu de terrain, capable de jouer aussi bien le rôle de ligne d’avant-garde défensive que de libérer ses éléments pour l’offensive ; une attaque capable de sortir de ses schémas traditionnels, et, enfin, des permutations de postes, selon la position de jeu, qui permettent aux joueurs de se couvrir mutuellement ou de faire pression sur le porteur de ballon. «Une équipe qui maîtrise le jeu au lieu de le subir», selon Henri Michel qui refuse de s’enfermer dans une configuration de jeu prédéterminée (4-4-2) ou une équipe type. Dans tous les cas, avec le même effectif dont disposait M’hammed Fakhir, son prédécesseur, il a su créer de l’enthousiasme. Suffisant pour aller au sacre de la CAN et se qualifier au Mondial ? «Il n’y a pas que les joueurs, il y a également les conditions de jeu, les terrains, le climat et des équipes que l’on croit à priori faciles, mais qui ne le sont pas». Henri Michel reste prudent. Entretien.


La Vie éco : De retour au Maroc pour entraîner les Lions de l’Atlas et après quelques matches d’échauffement, comment vivez-vous ce come-back ?


Henri Michel : C’est avec une grande joie que je suis revenu au Maroc. Je me plais dans ce pays. J’y ai passé six années en tout, dont cinq ans avec l’équipe nationale et un an avec le Raja. Il fait bon vivre au Maroc.


Vous avez déclaré que l’équipe nationale qui a joué le Mondial 98 était la meilleure que le Maroc ait connue. Pensez-vous toujours la même chose ?


Ce n’est pas exactement ce que j’ai déclaré. C’est une interprétation de ce que j’ai dit. On m’a demandé de faire une comparaison entre les différentes équipes nationales marocaines. J’ai répondu qu’il était très difficile de faire une comparaison entre les équipes et les périodes. J’ai simplement répondu que, d’un côté, il y avait cette première équipe, celle que j’avais bâtie de A à Z. De l’autre côté, il y avait cette équipe que j’ai prise en main aujourd’hui, puisque j’ai pris le train en marche. Il m’était donc difficile de faire une comparaison. Mais, à priori, et par rapport aux matches amicaux que nous avons faits auparavant (NDLR : avant ceux contre la France et le Sénégal), j’ai déclaré que l’équipe précédente était plus guerrière et plus compétitive. Je n’ai toujours pas changé d’avis, mais je suis satisfait par le fait que les matches amicaux que nous venons de jouer sont de très bonne facture. L’équipe a montré de grandes qualités de jeu. Il nous reste à transposer cette qualité de jeu en compétition.


Un mot sur le match contre la France ?


Au-delà du résultat, la qualité de jeu fourni par l’équipe était bonne. J’aurais aimé que nous soyons menés plus longtemps pour voir ce que nous étions capables de faire. Nous leur avons malheureusement fait cadeau du but d’égalisation. A deux buts à un à quelques minutes de la fin, nous aurions pu nous contenter de dire que c’était un bon résultat face à une équipe de France championne du monde, championne d’Europe et finaliste de la dernière Coupe du monde. Mais nous avons eu la volonté et nous avons réussi à égaliser. C’est pour cela que je répète que, si en compétition nous faisons preuve de la même combativité, ce sera une bonne chose.


Jouer contre la France et la tenir en échec était-il une revanche pour vous ?


Je n’ai jamais eu l’esprit de revanche puisque je n’ai pas de revanche à prendre. C’est plutôt à eux d’avoir des revanches à prendre. Avec la France, nous avons été champions olympiques. Nous avons terminé troisièmes de la Coupe du monde. Je ne leur dois donc rien. Par contre, jouer au Stade de France contre l’équipe de France est un grand événement, pas uniquement pour moi mais pour les joueurs dont la plupart jouent en France où sont en France. C’est donc d’une signification particulière. Si je veux aller plus loin, je pourrais leur dire que l’équipe de France est quatrième au classement FIFA. Le Maroc, avant le match, était 42e (39e aujourd’hui). Le résultat est plus qu’honorable et je pense que nous avons abordé la rencontre de la meilleure des manières.


Face au Sénégal, le jeu était moins séduisant...


C’était tout à fait différent comme rencontre. J’avais retenu une trentaine de joueurs pour les deux matches de manière à prendre le risque de changer complètement d’équipe à chaque rencontre. En définitive, je suis très satisfait. Je voulais programmer deux rencontres rapprochées pour que le collectif vive ensemble une dizaine de jours. Aussi bien le résultat que la qualité de jeu étaient bons. Face au Sénégal, nous avons été très organisés tactiquement. En plus, nous avons marqué trois buts, ce qui n’est pas négligeable. Ce qui est encore intéressant c’est que, durant ces dix jours, nous nous sommes permis le luxe de faire de nombreux tests de joueurs sans que cela ne compromette les deux rencontres.


Par exemple ?


Des tests d’endurance, d’aérobic d’endurance et de correction de jeu. Ces tests nous permettront de bien préparer la Coupe d’Afrique et les éliminatoires de la Coupe du monde parce que nous n’aurons pas le temps de le faire d’ici là.


Pourquoi la France alors que l’échéance la plus proche est la Coupe d’Afrique ?


Il ne suffit pas de dire, comme c’est souvent le cas, que parce que vous allez jouer en Afrique, il vaudrait mieux jouer face à des équipes africaines. Cela ne veut absolument rien dire. Disputer des matches contre des adversaires différents qui pratiquent un football différent est fondamental. Mais le plus important est de jouer des équipes de qualité. Chaque rencontre doit apporter un plus aux joueurs par rapport à leur expérience et leur niveau de jeu.


Donc, deux adversaires, 10 jours de collectif et de tests. Alors, les faiblesses de notre équipe ?


C’est toujours délicat de pointer du doigt les faiblesses de sa propre équipe. Ce serait donner aux adversaires le bâton pour qu’ils puissent vous battre. Mais il est évident qu’il y a des points à améliorer.


Un de ces points ?


Tout le monde parle de la faiblesse du gardien de but. Un keeper de grande qualité et de valeur est très important pour l’équipe. Mais il faut beaucoup de temps pour en dénicher un bon.


Ne pensiez-vous pas qu’un keeper comme Fouhami avait une place à prendre au sein de l’équipe?


Je n’ai pas à me justifier de mes choix, que ce soit par rapport à Fouhami ou Chadli par exemple. C’est pour cette raison que les matches amicaux sont organisés. Nous connaissons ces deux joueurs et, si l’équipe a besoin d’eux, ils seront convoqués, vu, d’une part, leur expérience et parce qu’ils ont, d’autre part, disputé beaucoup de compétitions. Mais si, dans ces matches amicaux, je fais jouer des gardiens qui ont besoin de disputer des rencontres sous les couleurs nationales et qui ont besoin d’acquérir de l’expérience, c’est justement pour voir ce dont ils sont capables.


En outre, il faut s’améliorer sur l’efficacité défensive, pour éviter de prendre des buts comme ceux que nous avons encaissés contre le Ghana lors du précédent match amical, ainsi que sur l’efficacité offensive. Il est vrai que nous avons marqué cinq buts en deux matches, mais ce n’est pas une raison pour ne pas travailler son attaque.


Et les point forts de l’équipe ? C’est aussi confidentiel ?


Tout le monde a vu l’équipe évoluer lors de ces deux dernières rencontres amicales. Cependant, nous ne pouvons pas faire un bilan définitif à travers ces deux matches uniquement. Les joueurs ont démontré de bonnes qualités techniques, une bonne construction de jeu. L’équipe a su maîtriser le jeu et non le subir. Elle a montré aussi un jeu compétitif et une grande émulation entre les joueurs.


Le compartiment défensif a fourni un travail plus qu’honorable lors des deux derniers matches. Peut-on imaginer des rencontres sans Talal El Karkouri ?


Quand une équipe défend bien, ce n’est pas uniquement ses défenseurs qui sont concernés mais la totalité de l’effectif. Ceci, d’une part. D’autre part, je ne parle jamais de joueurs individuellement, puisque ce qui importe, c’est le collectif. Nous avons été faibles contre le Ghana avec deux buts sur balles arrêtées. Nous avons rectifié le tir depuis. Contre la France, le premier but est une faute de la défense, le gardien de but en fait partie. Mais ce sont des choses qui peuvent arriver et qui font partie de la vie d’un groupe. Ce n’est pas pour autant que ce gardien de but va faire la même erreur lors des prochaines rencontres.


La ligne offensive a également brillé durant ces deux derniers matches. En êtes-vous satisfait ?


J’ai de quoi être satisfait. Autant j’ai été déçu pour les joueurs suite à la rencontre face au Ghana, deux buts à zéro est un résultat complètement démérité. Contre la Namibie, nous avons fait un match bien, sans plus. Nous avons eu beaucoup d’occasions et nous en avons concrétisé deux. Lors des deux dernières rencontres, nous avons montré que nous pouvions marquer des buts et imposer notre manière de jouer, et c’est une bonne chose.


Vous avez donc trouvé votre équipe type...


J’ai déjà répondu à cette question. Je ne veux pas avoir d’équipe type. Il est plus intéressant à mes yeux d’avoir vingt bons joueurs sous la main. C’est la force des grandes équipes. Sur le plan international, les plus grandes équipes sont celles qui ont un banc de remplaçants de qualité. Encore que je n’aime pas trop ce terme de remplaçants.


La prochaine compétition officielle des Lions de l’Atlas sera la CAN 2008. Quel est votre objectif pour cette coupe ?


Nous ne pouvons pas réfléchir en termes d’objectifs. Les gens nous disent qu’il faut gagner la CAN. Cela voudrait-il dire que les matches que nous avons à disputer n’ont pas d’importance ? Que nos adversaires ne seront pas forts ? Il faut d’abord bien négocier le premier tour. Par la suite, sur un match, les deux adversaires ont leurs chances de passer au tour suivant. Mais avant tout, il faut jouer la Namibie, la Guinée et le Ghana.


La fédération vous a tout de même fixé un objectif à atteindre...


Bien sûr que la fédération a fixé un objectif. Il s’agit de faire le mieux possible et d’aller le plus loin possible. Mais personne ne peut dire aujourd’hui si nous allons gagner et à quel point nous allons progresser dans cette compétition. Qui aurait dit que la France serait championne du monde en 98, surtout après ses débuts dans cette même compétition ? Donner un résultat avant d’avoir disputé la compétition est impossible. Pour revenir aux objectifs, il y a donc la Coupe d’Afrique au cours de laquelle nous allons essayer d’aller le plus loin possible, pourquoi pas la gagner ? Mais il y a aussi les éliminatoires de la Coupe du monde.


Justement, pour les éliminatoire de la Coupe du monde, notre groupe a l’air facile...


Notre premier match sera contre la Namibie. Au-delà de la qualité de cette équipe, c’est le match qui nous permettra de nous positionner dans cette compétition. La Guinée est une équipe qu’il faut respecter énormément. D’abord parce qu’elle se qualifie souvent aux phases finales de la CAN. Ensuite, elle se comporte bien sur le terrain et on connaît la grande qualité de certains de ses joueurs. Pour ce qui est du Ghana, nous savions que cette équipe, sans l’avoir jouée en amical, est une grande équipe. Il ne faut pas oublier qu’ils étaient présents lors de la dernière Coupe du monde. Il y a donc tout à redouter de cette équipe. Mais il est très difficile de parler de cette compétition deux mois avant son lancement. Il pourrait y avoir des défections, de part et d’autre. D’autres facteurs entrent en jeu tels que les conditions climatiques. Nos joueurs s’y adapteront-ils bien ?


La clé du succès alors ?


Gagner tous les matches. Si on savait tout avant, ce serait trop facile. Ce que l’on sait, c’est que si on a la chance et la volonté de gagner les deux matches, cela nous enlèvera une épine du pied.


Qu’est-ce qui, à votre sens, constitue le gros du travail d’ici à la CAN : la condition physique, les automatismes, le respect du schéma tactique, le marquage individuel ou encore la force mentale?


Préparer l’équipe à cette compétition n’est pas une mince affaire. Nous venons de terminer les matches amicaux. Le règlement de la FIFA nous donne le droit de regrouper les joueurs deux semaines avant la compétition. Quatorze jours c’est trop peu pour faire une préparation de qualité. Il va falloir gérer en fonction des joueurs, de leur état, pour ceux qui auront repris après la trêve hivernale, notamment ceux qui jouent en Ukraine. Tous ces facteurs doivent être pris en compte. Il faudrait se concentrer par la suite sur tout ce qui fait le football et une équipe. Il n’y a pas plus de physique que de tactique ou de mental. Ce n’est que vers la fin que j’essaierais de gérer ce tout avec toute l’expérience que j’ai acquise durant les nombreuses éditions auxquelles j’ai participé.


C’est une compétition que vous connaissez donc très bien mais qui n’est pas très appréciée par les clubs européens...


Tout à fait. Mais ce qui est primordial, c’est que les joueurs y participent alors qu’ils sont au top de leur niveau. C’est véritablement plus important. D’un autre côté, la CAN est une compétition très difficile. Nous ne cessons de le répéter, les conditions climatiques sont extrêmement difficiles en cette période de l’année à Accra. Il y fait très chaud. En plus, nous ignorons tout de l’état des terrains. Si les stades officiels sont, paraît-il, en bon état, qu’en est-il des terrains d’entraînement ?


Le tirage au sort a pourtant été clément pour le Maroc puisque ses rencontres du premier tour se jouent à Accra, la capitale du pays !


A priori, les conditions sont optimales. Mais j’attends de constater les conditions de notre séjour. Il ne faut pas oublier que les joueurs devront prendre des cachets contre le paludisme et se faire vacciner contre la méningite. Ce sont des traitements qui peuvent influer sur la qualité de la préparation physique. Ce sont autant de facteurs qu’il n’est pas aisé de maîtriser et c’est pour cela qu’il s’agit d’une compétition qu’il devient de plus en plus difficile de jouer.


Comptez-vous rester fidèle à votre 4-4-2 ?


Je ne suis pas plus fidèle au 4-4-2 qu’au reste. Ce sont des étiquettes qu’on me colle. Il suffit de voir jouer les équipes que j’entraîne pour s’en rendre compte. Au sein d’une équipe, l’organisation tactique n’est pas très importante. C’est l’animation de cette organisation sur le terrain qui prime, bien au-delà des chiffres. Tout dépend des joueurs qu’on a à disposition, de l’adversaire. En tout cas, je ne suis pas un adepte d’un seul schéma.


Comment allez-vous aborder les éliminatoires de la Coupe du monde 2010 ?


Le véritable problème est la modification des qualifications. Lors du premier tour, les premiers des douze groupes, en plus des huit meilleurs deuxièmes, joueront pas la suite la qualification aux phases finales en cinq poules. A priori, le groupe dans lequel nous évoluerons est à notre portée. Ce serait dans la logique des choses mais, là aussi, si sur le plan du football, nous devrions être supérieurs aux autres, nous allons rencontrer de nombreuses difficultés, que ce soit en Ethiopie, avec l’altitude, au Rwanda ou en Mauritanie où les terrains sont synthétiques. Rien n’est aussi facile qu’on peut l’imaginer.


Etes-vous autonome dans votre travail, dans vos décisions ?


Oui. Il n’y a aucune interférence dans mon travail.

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