Les deux matches décisifs pour la deuxième place, qui opposeront le DHJ au WAC et le MAT à l’ASFAR ne se sont pas déroulés, pour préserver l’équité et assurer les mêmes chances à chacun des trois clubs concernés par le poste de dauphin. On attendra la tenue des deux derniers matches du championnat, reportés en raison de la sélection de quatre joueurs du WAC en équipe nationale.
Il s’agit du DHJ et du WAC, qui vont se rencontrer dans une sorte de « derby du sacre », au moment où l’ASFAR se déplacera chez le MAT, qui n’est plus concerné par rien et qui a assuré son maintien en élite.
Le MAT ne figurera pas dans le quatuor de tête, constitué du Raja, leader, du DHJ, deuxième avec 51 points, du WAC et de l’ASFAR qui en comptabilisent 50 chacun.
La course à la deuxième place ne sera pas des plus aisées et elle permettra de proroger le championnat, avec un enjeu certain au profit des trois clubs en course.
Mais avant même que le rideau ne soit définitivement tombé sur le championnat, on parle déjà du départ de Badou Zaki au WAC, car il n’a pas encore reconduit son contrat d’une saison, on le rappellera jamais assez et de José Romao qui, lui, joue son image et est déjà annoncé, soit à l’ASFAR, soit dans un club des pays du Golfe.
On se rappelle que le Portugais avait déjà laissé tomber le WAC, pour une meilleure offre au pays des pétro-dollars, ce qui est absolument légitime et d’ailleurs tout entraîneur professionnel prend soin de mettre la clause libératoire, à son profit, dans son contrat.
Et ce n’est pas qu’au Maroc où cela a lieu, on peut citer le cas de Gerets à l’Olympique Marseille et qui a abandonné l’OM, qu’il a classé à la deuxième place, pour Al Hilal d’Arabie, pour des millions de dollars de plus !
Il est difficile de retenir un entraîneur, quand on ne lui propose pas plus, un point sur lequel nos concurrents des pays du Golfe sont champions, grâce à leurs agents et à leur armada de spéculateurs et d’entremetteurs !
Le football marocain en souffre énormément et c’est l’une des causes majeures qui empêche l’équipe nationale d’avoir une ossature de niveau continental.
Badou Zaki est également concerné et on doit reconnaître qu’il a bonne presse et qu’il a été sollicité par le Mouloudia d’Alger, auquel il a opposé un refus amical, après son départ du Kawkab de Marrakech.
Aujourd’hui Badou Zaki ne dit rien, après avoir réussi un très bon parcours en Champions League Arabe et mis le WAC au niveau de la concurrence directe pour la deuxième place.
Mais jusqu’à présent on ne sait si Badou Zaki est sollicité ailleurs, dans un club du Golfe ou s’il n’a pas d’autres visées, lui, qui est dégoûté du football et qui estime que le championnat ne se joue pas sur le terrain, mais dans les coulisses.
Cela lui a valu beaucoup d’animosité et il est d’ailleurs convoqué par la Commission de Discipline du GNF, pour s’expliquer sur les propos qu’il aurait tenu sur M.M’Hamed Aouzal, le président du GNF, accusé d’avoir « privé le WAC du championnat et d’avoir combattu Battu Zaki ».
Face à toutes ces accusations,s ans oublier son ancienne condamnation par la FRMF, Badou Zaki déclare à ses amis qu’il préfère faire autre chose que le football, où il déclare « être gagnant », beaucoup plus que pour ce que lui rapporte le métier d’entraîneur.
Non pour l’argent, mais tout simplement pour la dignité du métier d’entraîneur !
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