Accéder au contenu principal

Les lions de l'Atlas à Yaoundé pour redresser la barre

Source : MAP

Lions de l'atlasLa sélection marocaine abordera son match des éliminatoires combinées Can/Mondial 2010 de football, dimanche prochain à Yaoundé, contre le Cameroun, avec la volonté de redresser la barre après sa contre-performance devant le Gabon (1-2), fin mars à Casablanca.


Afin d'assurer leur présence au premier Mondial organisé en Afrique et sortir du labyrinthe des calculs consécutif à leur mauvais départ, les Lions de l'Atlas auront à relever le délicat défi de ramener les trois points de victoire avant de recevoir le Togo (20 juin).


Leur mission sera d'autant plus difficile que leur adversaire du jour, le Cameroun, n'est pas en meilleure posture, vu qu'il a inauguré ces éliminatoires par une défaite devant le Togo (1-0). Les deux protagonistes, qui ferment la marche du groupe A, seront donc condamnés au succès, car une défaite ou même un nul, va sérieusement altérer leur chance de qualification.


L'équipe marocaine, qui n'a plus joué le Mondial depuis 1998, n'a cessé de lutter pour retrouver cette compétition qui a marqué son histoire.


Les Camerounais, eux, n'ont pas encore digéré leur élimination dramatique des éliminatoires du Mondial-2006 en Allemagne : Alors qu'ils avaient besoin d'une victoire lors du dernier match à domicile devant l'Egypte, ils ont dû concéder un nul synonyme d'éviction.


Dans un souci d'assurer une bonne préparation pour ses protégés, le sélectionneur national Roger Lemerre a choisi la France, où les Nationaux s'entraînent depuis mardi à l'abri de la pression psychologique.


Néanmoins, le groupe n'a pas été épargné par les blessures qui le priveront des services de plusieurs éléments clés, comme Mbarek Boussoufa, atteint d'une double fracture de la mâchoire et qui sera indisponible pour les deux prochains matches des éliminatoires, Adil Taarabt et Adil Hermach, blessés au genou, ainsi que Marouane Chamakh.


Le défenseur Abdessalam Ouaddou, qui n'a pas été convoqué, et le milieu Youssef Safri, qui a cumulé deux avertissements, ne seront pas également de la partie.


Afin de combler ce manque, qui est de nature à brouiller ses cartes notamment au niveau de l'attaque qui manquera gravement des services de Boussoufa, Lemerre a convoqué d'autres joueurs, se servant notamment du championnat national.


Les Camerounais, en conclave en Belgique depuis fin mai dernier, n'aborderont pas ce match sous de meilleurs auspices.


La démission du sélectionneur allemand Otto Pfister, à quelques jours de la rencontre et après une cascade de problème avec la Fédération camerounaise déclenchée suite à la défaite devant le Togo, a suscité plusieurs inquiétudes sur une situation qui peut coûter aux amis de Samuel Eto'o les points de la rencontre contre l'équipe marocaine.


Afin de remédier à cette situation, les responsables du football camerounais ont eu recours au légendaire portier Thomas Nkono, pour assurer l'intérim.


Le groupe, déjà annoncé par Pfister, a également été renforcé par certains joueurs piliers comme Pierre Womé, défenseur du FC Cologne, Joseph-Désiré Job, attaquant d'Al Kharitiyath (Qatar), Franck Songo, milieu de terrain au Real Saragosse (Espagne) et Markus Mvambo Mokaké (CS Sedan/France).


Le mois de juin réserve un autre grand défi pour les Lions de l'Atlas qui affronteront ensuite le Togo (20 juin), une équipe qui a connu ces dernières années une véritable renaissance qui s'est concrétisée par sa qualification au Mondial-2006, mais dont le niveau a régressé dernièrement, de l'avis des observateurs, notamment après son échec à atteindre la Can-2008.


L'équipe marocaine devra donc réussir ces deux tests si elle veut aller au Mondial pour la cinquième fois de son histoire, après les éditions de 1970, 1986, 1994 et 1998.


En six matches entre 1981 et 2005, l'équipe marocaine n'a jamais pu réaliser l'exploit de battre son homologue camerounaise, alors que contre le Togo, les Lions de l'Atlas n'ont perdu que deux rencontres sur six.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Interview avec le défenseur Marocain du PSG Ahmed Kantari

Ci-aprés, l'interview accordé par le jeune défenseur Marocain du PSG Ahmed Kantari au site Planète PSG. A 20ans Ahmed Kantari vient tout juste de signer son premier contrat professionnel avec la Paris Saint Germain. Peux-tu te présenter rapidement ? (Rires) Ahmed Kantari, 20ans, jouer au Paris Saint Germain, international Marocain, défenseur central. J’ai été formé au PSG et a signé mon premier contrat professionnel cette année. Quand es-tu arrivé au PSG ? En 2000. J’entame ma 6ème année au PSG, 5ans en formation et là c’est ma première année avec les pros. Dans quel club évoluais-tu juste avant ? J’ai grandi à Blois, donc j’ai joué à Blois jusqu’à l’âge de 15ans et j’ai fait une année de 15ans Nationaux à Orléans puis je suis arrivé à Paris. Comment as-tu été repéré par le club ? J’ai été repéré avec les sélections régionales à l’âge de 14ans et je jouais avec Orléans cette année là. C’est avec la sélection du centre que j’ai été repéré par les recruteurs du PSG et j’ai signé dans

Hassan Shehata au Maroc

Source : L'opinion On peut trouver agaçant, et on aura raison, cette manie qui ont certains de demander à tous les techniciens qu'ils rencontrent s'ils seraient prêts à venir au Maroc pour " s'occuper " de l'équipe nationale. Ainsi Hassan Shehata, le coach égyptien, trois fois champions d'Afrique et qui vient de prolonger, jusqu'en 2014, son contrat avec la fédération de son pays, qui répond " qu'il serait prêt à entraîner le onze national marocain ". Ah bon Est-ce que la FRMF est intéressée Elle ne l'a jamais dit Alors de quoi parle-t-on On a l'impression que le Maroc est devenu un pays sans ressources, sans forces propres, sans mémoire et qu'il est là à solliciter qu'on veuille bien venir le tirer d'affaire. C'est regrettable et dommageable pour l'image de marque de notre football. Et puis Hassan Shehata réussirait-il au Maroc Pas sûr même s'il reste poli et mesuré avec tous les intervieweurs.

Marouane Chamakh champion avec Bordeaux

Source : AFP Marouane Chamakh, l'attaquant marocain de Bordeaux, auteur de 13 buts cette saison terminée par le titre de champion de France de L1, a déclaré qu'il devrait rester à Bordeaux, ajoutant "cela dépend du président", tandis que son entraîneur Laurent Blanc reste prudent. Après avoir entendu les milliers de personnes réunies sur l'esplanade des Quinconces scander "Chamakh à Bordeaux", le Marocain a déclaré "Oui je vais rester normalement, ça dépend du président", sous le regard amusé de Jean-Louis Triaud, aux commandes du club depuis 1996. Une déclaration cependant nuancée par l'entraîneur girondin Laurent Blanc, qui a ironisé en demandant aux journalistes présents s'ils étaient en possession d'une cassette audio pour immortaliser les déclarations de son attaquant. Ce dernier, qui a inscrit quatre buts dans les cinq dernières journées, avait émis ces dernières semaines le désir de quitter le club, s'il décrochait le tit