Le résultat a déjoué tous les pronostics de victoire sur ce match, quoique qualifié "difficile" même par les joueurs, en raison de la victoire (1-0) du Togo face au Cameroun en match précédent.
A moins d'une heure de la rencontre, les signes d'une liesse débordante en fin de match était perceptibles dans les rues de la capitale togolaise où les accoutrements aux couleurs nationales et jaune frappés à l'effigie des Eperviers ont repris depuis vendredi.
Les habituels foulards jaunes avaient repris leur place sur les véhicules et les motos de transport en commun ou personnel. Un méga concert gratuit avec une trentaine d'artistes était au programme pour se dérouler dans la soirée au Palais des Congrès de Lomé.
La première surprise était intervenue dans les dix premières minutes du jeu, lorsque le Togo encaisse son premier but.
Le but est intervenu pendant qu'à Lomé, le public sportif acharné sur les chaînes de télévision n'arrivait pas à avoir les images en raison des difficultés techniques de transmission d'images. Seule la radio nationale, par son envoyé spécial, retransmettait le match avec des difficultés de clarté de son. Le score s'est par la suite alourdi passant à trois buts à zéro, alors que l'attente était à une réduction pour une victoire.
Fidèle à son soutien à l'équipe nationale, le public sportif se refuse à admettre la défaite, bravant son coeur lourd pour exprimer encore mais timidement son espoir en une prochaine victoire de l'équipe nationale togolaise.
Selon les journalistes sportifs regroupés sur la chaîne de télévision nationale pour commenter, il s'agit d'une "lourde défaite".
"Nous avons perdu la bataille mais pas la guerre", se sont-ils accordés à indiquer, soulignant que la défaite est autrement bienvenue pour "revoir les compartiments qui n'ont pas marché aussi bien au niveau de la fédération, de l'équipe, des journalistes sportifs, des supporters que de l'encadrement général ".
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