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Bilan 2006: résultats en deçà des attentes

Source : MAP

En ces derniers jours de l'année, et après avoir fait le tour des réalisations sportives accomplies, force est de constater que les prouesses du sport national en 2006 se comptent sur les doigts de la main.


Les multiples contre-performances cumulées au cours de la saison, hormis dans quelques rares disciplines non olympiques notamment, ont défrayé la chronique.


L'exception ne peut faire la règle, et la satisfaction ne peut naître d'apparitions même parfois pompeuses çà et là, lors d'événements sans enjeu important.


Dans ce registre, le football, sport le plus populaire, a raté le coche. Les Lions de l'Atlas, préparés à la hâte, ont ouvert tôt cette année la voie aux débâcles, au terme d'une participation désastreuse à la Coupe d'Afrique des Nations (Egypte-2006) en janvier, sanctionnée par une élimination précoce, dès le premier tour.


L'équipe nationale féminine et les sélections des cadets et juniors sont également passées à côté de leur sujet, échouant dès les premiers tours des qualifications aux compétitions continentales.


Au niveau des clubs, le Raja a réussi à offrir au Royaume son premier titre de la prestigieuse Ligue arabe des champions, mais les "verts" ont terni leur image lors de la campagne de défense de leur couronne, puis en Ligue africaine, après avoir quitté ces tournois sans avoir eu même la sensation d'y avoir participé.


En coupe de la CAF, l'OCK et les FAR ont poussé très loin leurs limites. Ils étaient certes désavantagés par le fait d'évoluer au sein du même groupe lors des phases finales. Mais les militaires, champions en titre et qui ont eu le mérite d'atteindre la finale, ont fini par céder leur couronne.


En rugby, le XV national a perdu son titre de champion d'Afrique, ratant par la même occasion la qualification directe au Mondial-2007 qui aura lieu en France.


Pour le tennis, c'est la descente aux enfers sur le plan mondial (Coupe Davis). Le Maroc, qui peine à reproduire une relève de la race des trois mousquetaires Arazi, El Aynaoui et Alami -et ce ne sont pas les talents qui manquent-, se trouve désormais relégué aux étages inférieurs du tennis mondial et il va falloir des années, et surtout beaucoup d'efforts, pour espérer sortir la tête de l'eau.


Il faut souligner toutefois que le Royaume reste dominateur de la petite balle jaune sur la scène continentale. Les jeunes tennismen nationaux ont fait sensation lors de la CAN-2006 en Tunisie, s'adjugeant les titres du simple dames et du double messieurs et se classant à la deuxième place dans le simple messieurs.


Le noble art, qui a toujours hissé haut le drapeau marocain dans les grandes messes sportives internationales, s'offre le luxe de sauver l'année par un titre mondial, oeuvre du jeune Mehdi Ouatine dans la catégorie des -54 kg, à l'occasion du Championnat du monde juniors de boxe qui s'est déroulé en septembre à Agadir.


Le cyclisme a apporté lui aussi sa touche. Après plus d'un demi-siècle d'existence, le tour du Maroc a été remporté pour la première fois par la sélection nationale (par équipes), à l'occasion de la 19ème édition disputée en novembre.


Deux jeunes coureurs nationaux se sont même illustrés en endossant le maillot jaune de leader pendant deux étapes chacun, un exploit inédit depuis les prouesses de Mohamed El Gourch et Mustapha Nejjari dans les années 60 et 70.


L'athlétisme, pourtant patenté locomotive du sport marocain, a dérogé lui aussi à sa réputation en 2006. Une triste 8è place lors des championnats d'Afrique à l'Ile Maurice est révélatrice.


L'année 2006 n'était pas, certes, celle des jeux olympiques ou de championnats du monde, mais il est à souligner que le sport roi a grand besoin d'une nouvelle impulsion pour consolider le statut du Maroc comme une nation pionnière en la matière.


A titre individuel, des athlètes ont continué à forcer toutefois l'admiration au cours de réunions ou meetings internationaux.


L'année 2006 a été marquée par la retraite de Hicham El Guerrouj, le "champion des champions" et le sauveur, qui faisait à lui seul le bonheur de tout le sport national et la fierté de tout un peuple.


Mais il était écrit que chaque histoire a une fin. Après avoir marqué de son empreinte le demi-fond international, le "kid de Berkane" se retire, laissant derrière lui un lourd héritage à des athlètes en herbe qui ne tarderont pas à émerger pour porter le flambeau.


L'élection à l'unanimité d'un nouveau président à la tête de la Fédération royale marocaine d'athlétisme (FRMA), après six ans de gestion provisoire, est de nature à insuffler une nouvelle dynamique à cette discipline et à permettre au Royaume de redorer son blason.


Cette année aura été également marquée par la disparition de plusieurs figures de proue du sport national, dont l'ancien président de la FRMA, Mansour Lahrizi, l'ancien entraîneur des Lions de l'Atlas Mohamed El Ammari et l'ancien international du Moghreb de Fès, Ahmed Limanne.

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