Nabil Dirar, l'ailier droit marocain du Club de Bruges, a été sifflé par son propre public samedi au Jan-Breydel Stadion. En cause, une interview accordée à Het Laatste Nieuws, dans laquelle il critique la mauvaise ambiance qui règne dans le vestiaire brugeois.
"Je ne me sens pas bien en ce moment à Bruges. Je ne peux plus jouer mon football. On me reproche souvent que je ne fais pas de bons assists à mes coéquipiers actuellement et c'est la même chose à l'entraînement", explique Dirar.
"Je sais qu'il y a une personne qui parle beaucoup sur moi et dans mon dos. Si je croise cette personne dans la rue, je peux vous assurer que je ne lui dirai pas bonjour mais je ne donnerai pas de nom. Il s'agit d'un joueur plus âgé. Vargas et Ciman sont également dans le même cas", accuse-t-il. (ndlr. Sonck?) "Heureusement, l'entraîneur et son adjoint sont là. Sans eux, j'aurais déjà explosé", poursuit le médian marocain.
Coïncidence ou pas, la direction brugeoise a retiré de son site web officiel une interview interne, où Sonck - qui ne joue plus depuis deux mois - affirmait : "Vargas, Van Heerden et Dirar savent faire les magiciens, mais ils ne réussissent pas à me faire parvenir le ballon. Tant qu'ils n'y arrivent pas, nous les attaquants, sommes impuissants".
Quoi qu'en disent ou pensent certains, Dirar est sans doute l'un des seuls Brugeois, depuis le début de saison, à avoir presté de manière régulière.
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