Victoire de l'équipe nationale de football sur le Sénégal pour ouvrir le bal aux Jeux de la Francophonie. Cela va soulager Haddadoui, la " grosse gu " du foot marocain promu entraîneur national des " Olympiques ", car l'ex-international rajaoui sait que beaucoup l'attendent au tournant.
Une ouverture victorieuse, en prélude d'un tournoi est toujours de bon augure, car elle conforte le groupe, dissipe les premières frayeurs et lance la compétition sur de bons rails.
On attendra la suite qui, normalement, ne doit pas être trop difficile. Mais il faut rester prudents et ne pas se lancer dans des enthousiasmes trompeurs. Quoique cette victoire a de bonnes raisons de nous faire beaucoup de bien. C'est comme un petit, tout petit rayon de soleil dans un ciel très, très nuageux, qui pesait aussi lourd que celui qui plombait le " Plat pays " si cher au regretté Jacques Brel.
Espérons que le pays de la diva Fayrouz fera chanter nos Olympiques. Bien sûr, direz-vous : ce ne sont " que " les Jeux de la Francophonie et que ça compte pour très peu. Eh bien, vous irez raconter cela à d'autres, car ici, au Maroc, on a assisté à un accueil triomphal pour des footballeurs aux cheveux teints en jaune, couleur d'or, l'or du football des Jeux Francophones ramené du Canada avec le coach Madih.
Là aussi, certains avaient ricané, mais l'avenir allait nous rendre plus modestes. Avec un football qui allait connaître déception sur déception, on a compris le sens de la formule " faute de grives, on mange du merle ". Autrement dit quand tu ne peux pas avoir ce que tu veux, contente-toi de ce que tu as ".
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