Quelques appréhensions, grosse déception et colère manifeste autour du wydad et ses jeunes.
Les cadets retenus piaffaient d’impuissance et cherchent, en principe du moins, à faire valoir leur talent dans le pays des Raoul, Torres et autres Casillas. Mais le voyage annoncé se faisait trop attendre, et ainsi renvoyé d’une date à une autre, voire aux calendes grecques.
Les parents se mêlent à la danse n’ayant pas gobé que l’on ait déçu de manière «si inhumain» leur progéniture et ajoutent que ce n’est pas de la sorte que l’on pourrait contribuer à la formation de jeunes footballeurs.
Après un silence-radio qui traduisait sans doute une certaine gêne, le président Fechtali a pris le taureau par les cornes pour déclarer que l’on avait peur du «hrig», certains joueurs, croit-on savoir, se seraient d’ores et déjà arrangé pour prendre la clé des champs une fois en Espagne.
Quelques parents ne l’entendent pas de cette oreille. S’il y a quelques suspectes, ils doivent être retirés du groupe, mais le voyage doit être maintenu pour les autres. Mais pour le président du wydad, mieux vaut une solution radicale pour s’épargner toute mauvaise surprise.
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