Suite aux nombreux cas de dopage qui ont entaché la dernière saison du championnat national, les membres du groupement national de football ont décidé d'instaurer un contrôle anti-dopage systématique. En clair, à la fin des matchs, deux ou trois joueurs seront désignés par tirage au sort pour se soumettre à cet examen. Une décision historique prise par le GNF pour assainir un secteur qui traîne une sale réputation. Il est de notoriété publique que de nombreux joueurs se dopent avant les matchs pour maximiser leurs prestations.
Ce qui est anormal, c'est que cette tâche soit confiée au laboratoire de la gendarmerie pour analyse des échantillons. La fédération est présidée par le patron des gendarmes et parmi ses équipes on compte une équipe de l'armée, les FAR en l'occurrence. Cela s'appelle être partie prenante et arbitre en même temps. Ce qui est loin d'être sain. Il aurait été plus logique de déléguer cette tâche à un laboratoire indépendant.
Une source proche du dossier nous a affirmé que cette décision a été prise au cours d'une réunion du bureau fédéral du GNF en juin dernier. La même source, par ailleurs, a tenu à préciser que la réfection de huit terrains de football à travers le Royaume n'a pas encore été entamée. En effet, cette opération qui devait commencer le 15 juin dernier, pour permettre aux équipes de première division de démarrer sereinement la prochaine saison footbalistique, est encore au stade des appels d'offres. La source parle de véritable débandade du ballon rond national puisque l'équipe nationale qui, en principe devrait démarrer les éliminatoires de la Coupe d'Afrique en septembre prochain, est dans un état d'abandon total. Et plusieurs joueurs importants, Nouredine Boukhari entre autres, sont tout à fait contre l'idée de jouer sous la direction de l'actuel coach M'hamed Fakhir.
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