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Les Lions de l'Atlas rassurent

Source : MAP

L’équipe nationale a rassuré les Marocains après son match amical remporté (1-0) contre le Burkina Faso, à quelques semaines avant l'entame des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN-2008).


La sélection marocaine a émis des signes rassurants à l'occasion de son match amical remporté (1-0) contre le Burkina Faso grâce à un excellent but de Youssef Hadji (45è mn), mercredi au complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat, à quelques semaines avant l'entame des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations de football (CAN-2008) prévue au Ghana.


Par leur bon déploiement sur la surface de jeu, leur discipline tactique et leur construction de jeu collectif, les joueurs marocains ont maîtrisé la partie, notamment en première mi-temps, et acculé leurs adversaires à la défense. Le groupe a également fait montre d'homogénéité et d'esprit combatif malgré le manque de compétition, surtout que la saison n'est qu'à son début.


Le seul défis pour le sélectionneur national, M'hamed Fakhir, reste de trouver le schéma idéal afin de palier à cette inefficacité offensive qui fait que l'équipe marocaine se montre dangereuse tout au long de ses rencontres sans arriver à concrétiser, ou en inscrivant peu de buts.


Une faille qui a été souvent fatale pour les Lions de l'Atlas, notamment lors d'éliminatoires longues et dures où les calculs de points et d'écart de buts restent déterminants.


Face au Burkina Faso, les offensives marocaines construites solidairement entre les lignes, aussi nombreuses soient-elles, étaient infructueuses, car généralement monotones et manquant de créativité. En effet, les débordements des flancs suivis de centres vers la surface de réparation se heurtaient, souvent, aux grands gabarits des défenseurs burkinabés supérieurs sur les balles aériennes. D'ailleurs, là où les nationaux se montraient plus dangereux c'est quand ils changeaient de tactique, comme effectuer des passes courtes à l'intérieur des dix-huit mètres ou des centres moins hauts et plus proches des bois, difficiles pour le gardien et les défenseurs. Ce fut le cas, par exemple, de la percée (18è) de M'Barek Boussoufa suivie d'une passe à raz-de-terre pour Zakaria Abboub qui hésite et perd la balle, ou de la passe (37è) de Skitioui en pleine surface de réparation, mais Boussoufa rate son tir, ou encore le centre court et rentrant (41è) de Hicham Mahdoufi, raté de peu. L'homme du match a été, sans doute, l'infatigable Boussoufa (Anderlecht- Belgique) qui s'est particulièrement distingué sur le flanc droit et constitué un véritable poison pour la défense burkinabé. D'ailleurs, c'est de ses pieds que venaient les plus dangereuses attaques. Le couronnement des efforts des nationaux aura lieu à la 45è minute quand Hadji reçoit la balle à la limite de la zone de vérité, déborde et tire à bout portant laissant figé le gardien burkinabé.Les attaques de visiteurs se sont limitées à des actions sur balles arrêtées ou des contre-attaques sans danger réel pour Jarmouni, protégé par un solide mur de défense.


A la reprise, le match a baissé de rythme après les multiples changements, nécessaires pour le coach national afin de peaufiner son groupe et trouver le onze idéal. L'équipe marocaine, privée de Hadji, Abboub, Safri et Skitioui, un quartette qui fonctionnait à merveille en milieu de terrain, a perdu beaucoup de son brio. De ce fait, la deuxième mi-temps a été moins passionnante et vu l'essentiel du jeu centré au milieu de terrain, ce qui a laissé quelques espaces pour que les Burkinabés puissent faire quelques tentatives qui échouaient, tantôt grâce à la détermination des défenseurs marocains, tantôt en raison des limites techniques des attaquants.


L'efficacité offensive reste donc à travailler, surtout que lors des qualifications de la CAN-2008, le Onze national, qui figure dans un groupe (12è) de trois sélections (avec le Malawi et le Zimbabwe), alors que les autres groupes se composent de quatre équipes, aura peu de matches à disputer et, partant, moins d'occasions de se rattraper en cas de faux pas.

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