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Quand la mafia infiltre les clubs

Source : Liberation Ma

Décidément, l'affaire désormais connue sous le nom de Zemmama n'est pas unique en son genre dans notre football. Les irrégularités et les micmacs qui entachent les transferts sont légion au point qu'il est devenu difficile de stopper cette vague de départs de joueurs qui s'ingénient, peu importent les conséquences, par tous les moyens, à mettre leurs clubs d'origine devant le fait accompli.


Le cas de Marouane Zemmama est le plus éloquent dans ce sens. L'ex-international junior et olympique, sans aucune autorisation de son club le Raja, avait changé de cieux pour atterrir dans le championnat de première division écossais et être la deuxième recrue marocaine de Hibernian après Abdeslam Benjelloun, ancien joueur du Moghreb de Fès, arrivé lui-aussi suite à un transfert forcé sans que le MAS ne crie au scandale.


Selon notre source rajaouie, le moins que l'on puisse dire, c’est que cette transaction est irrégulière où le faux et l'usage de faux sont notoires. Et d'ajouter que le club écossais de Hibernian a reconnu implicitement l'irrégularité de l'opération en faisant une modeste offre au Raja de 10.000 euros. Bien entendu, devant une « magouille évidente », le club casablancais n'a pas daigné répondre à cette offre, laissant le soin à la FIFA de trancher dans ce dossier.


Les arguments du Raja, d'après toujours notre source, sont en béton, à commencer par ce fameux Certificat international de transfert qui n'a jamais été délivré par l'instance fédérale marocaine. Un certificat envoyé dans un premier temps le 10 juillet depuis un fax de téléboutique avec comme preuve le numéro d'envoi du fax qui ne correspond aucunement à celui de la FRMF inscrit à la FIFA. Cette première copie reçue à ladite date n'a pas été enregistrée, comme le stipule le règlement, par la Fédération écossaise du fait qu'elle ne l'avait pas demandée. Cette dernière n'avait formulé sa demande d'obtenir le Certificat international de transfert de Zemmama que trois semaines plus tard, le 3 août. Document aussitôt renvoyé pour faire partie du courrier du 4 août de la fédé écossaise. Ce qui met davantage la puce à l'oreille et conforte la thèse des dirigeants rajaouis qui réclament réparation du préjudice auprès de la FIFA.


Il est donc évident, selon notre source, que derrière cette opération il y a tout un «réseau» qui manigance pour vider le championnat marocain de ses meilleurs joueurs sans que leurs clubs en tirent profit. Pour le cas de Zemmama, le «complot» ne peut prendre forme dans la mesure où le joueur est lié par un contrat en bonne et due forme avec le Raja jusqu'en 2009. Une autre preuve plaidant en faveur du Raja qui demande avant le verdict final à ce que le club de Hibernian sursoie à l'activité de Marouane Zemmama.


Autre transfert non conforme aux normes qui triture actuellement les méninges des dirigeants rajaouis est celui de Noureddine Kacimi. Pour ce cas, il faudrait signaler au préalable que Kacimi est lié par un contrat avec le Raja qui court de 2000 à 2009. Quant à sa licence, elle a expiré en 2005 sans être renouvelée du fait que il a été transféré à titre de prêt au club de Ligue 2 française d'Istres. Une fois le prêt arrivé à terme, sans que l'option d'achat se concrétise, il était dans l'obligation de regagner son club d'origine, le Raja. Ce scénario n'a pas eu lieu, puisque Istres a accordé le Certificat de transfert à Kacimi qui a pris la direction de Grenoble pour défendre les couleurs de son club de seconde division.


Pour le joueur, il se veut catégorique, avançant que son premier transfert du Raja à Istres s'était fait à son insu, propos réfutés par la direction des Verts qui attend incessamment le verdict de la FIFA.

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