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Le réveil des Lions de l'Atlas

Source : FIFA

Les Lions de l'Atlas vivent actuellement une sorte de retour en grâce, après un parcours décevant ces dernières années qui a vu leur étoile tomber du firmament du football africain. Le Maroc a longtemps été considéré comme l'une des nations phares du ballon rond en Afrique. Sa première qualification pour la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA remonte à 1970. A l'époque, il n'était que le deuxième représentant africain à disputer l'épreuve suprême.


lions large

Le Maroc a de nouveau participé à la reine des compétitions en 1986 au Mexique, où il est entré dans l'histoire en devenant la première équipe africaine à passer le premier tour. Les Lions étaient également de la partie pour Etats-Unis 1994 et France 1998, mais ils ont brillé par leur absence lors des deux dernières éditions de la grand-messe du football. En 2006, ils ont même dû essuyer l'affront d'une élimination au premier tour de la CAN en Egypte.


De retour au sommet


En avril, le Maroc a dégringolé au Classement mondial FIFA/Coca-Cola pour atteindre le plus bas niveau de son histoire, perdant la bagatelle de 9 places pour terminer en 48ème position. Il n'a pourtant fallu que deux mois aux Lions de l'Atlas pour remonter au 35ème échelon, grâce à un récent bond de 12 places qui leur a permis de retrouver un rang plus conforme aux attentes de leurs fans. Après tout, il n'y a pas dix ans de cela, les Marocains se hissaient à la 10ème place au Classement mondial FIFA/Coca-Cola, peu avant de participer à France 1998.


La progression du Maroc le mois dernier a été d'autant plus remarquée qu'il est devenu le premier pays à être officiellement qualifié pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Cette année, les Marocains ont fait la loi au sein du Groupe 12 avec des victoires sur le Zimbabwe (à domicile) et sur le Malawi (à l'extérieur) ainsi qu'un nul à Harare. Leurs deux derniers matches, la victoire 2:0 face au Zimbabwe à Casablanca et le succès 1:0 au Malawi, leur ont permis de récolter les six points nécessaires pour assurer leur présence au Ghana en début d'année prochaine.


Fakhir et la nouvelle génération


Depuis son arrivée sur le banc de touche peu de temps avant le début de la dernière Coupe d'Afrique des Nations, le sélectionneur Mohamed Fakhir continue de mener sa révolution silencieuse. Intervenue en catastrophe en janvier 2006, quelques jours à peine avant le début du tournoi, sa désignation faisait suite à la démission inattendue de Philippe Troussier après environ six semaines aux commandes de l'équipe.


Les bonnes références de Fakhir en club s'expliquaient par ses performances obtenues avec les Forces Armées Royales du Maroc basées à Rabat, mais il lui a fallu un certain temps pour trouver ses marques dans le football international. Sa désignation a également eu lieu vers la fin de l'ère Nourredine Naybet, le puissant stoppeur et capitaine emblématique des Lions de l'Atlas. Fakhir a aussi dû faire face à un dossier récurrent, celui de l'intégration des joueurs nés en France et aux Pays-Bas, de plus en plus nombreux.


Grâce à cette diaspora, le Maroc peut désormais aligner des joueurs tels que Youssef Hadji ou Marouane Chamakh, le prometteur attaquant bordelais. Né aux Pays-Bas, Mbark Boussoufa fait lui aussi partie de cette liste toujours plus longue de Marocains de l'étranger qui ont choisi de représenter leur pays d'origine. A l'inverse, Ibrahim Fellay, jeune joueur du PSV Eindhoven également né aux Pays-Bas, a quant à lui préféré rejoindre les Oranje.


Malgré cette diversité, Fakhir réussit apparemment à créer une alchimie victorieuse. Au lieu de regarder en arrière, le Maroc semble désormais pouvoir se tourner vers l'avenir avec une confiance retrouvée.

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