De nouveau au Maroc, comment cela se passe au Raja ?
Jose Romao : Je suis chez moi. J’ai déjà travaillé au Maroc, je suis de retour à Casablanca. J’ai accepté ce challenge sans hésitation. Comme on le sait, j’ai déjà travaillé au Wydad; je connais assez le football marocain pour espérer réussir dans cette nouvelle aventure.
Les stages de préparation se déroulent-ils comme prévu ?
On se prépare depuis cinq semaines. Heureusement, on n’a pas eu de grands problèmes. J’ai choisi un groupe de 28 joueurs dont trois gardiens de but. Notre préparation a été ponctuée par la participation au Tournoi Antifit, avec un bon plateau composé du Wydad de Casablanca, l’Olympique de Khouribga, le Kawkab de Marrakech, le MAS de Fès, le Racing de Casablanca et notre club. C’était une bonne occasion pour faire tourner notre effectif.
C’est un effectif complet ?
J’ai demandé aux dirigeants du Raja de recruter un attaquant de pointe capable de faire la différence dans le carré des 16 mètres … Un chasseur de buts pour concrétiser tout le travail qui se fait par l’équipe.
C’est certainement pour combler l’arrivée tardive de Senghor ?
Selon ma philosophie et mes choix, je travaille avec les gens qui sont avec moi, pas avec ceux qui peuvent rejoindre le club. Il ne faut pas se focaliser sur d’autres choses pour ne pas perturber le groupe que j’ai sous la main.
Yves Chay qui a dirigé le Raja durant l’année écoulée a choisi une politique de rajeunissement de l’effectif£. Mais vous, vous faites appel à des anciens comme Jrindou et Nejjary ?
Vous savez, même au sein des grands clubs du monde, on ne peut pas procéder à un rajeunissement radical. Certes les jeunes c’est l’avenir, mais il faut les accompagner de joueurs expérimentés et mûrs. Il faut juste bien travailler pour mériter le maillot du Raja. On espère que la réussite sera de notre côté.
Jrindou et Omar Nejjary sont des joueurs qui peuvent encadrer les jeunes sur le terrain, et en dehors du terrain, c’est très important pour nous.
Leur âge n’est pas un handicap ?
Pour moi, l’essentiel, c’est le travail et le rendement. Un joueur de 36 ans peut jouer comme un jeune de 18 ans. Le plus important, c’est sa présence et son apport sur le terrain.
Le départ de Mourad Aini, a laissé un vide dans l’axe central du Raja.
Non, il y a d’autres bons joueurs comme Ramch, Amrani, Belloulami. Ils doivent juste acquérir plus d’expérience, et ne pas se précipiter, rester humble pour progresser et aller de l’avant.
Vous avez défini avec les dirigeants du club des objectifs pour cette saison ?
Pour répondre à cela, il faut revoir l’histoire du club. Le Raja a toujours été au-devant du football national. C’est le chemin tracé, et qui doit continuer. Le Raja ne peut viser que les titres.
Certes notre club a eu des difficultés il y a deux ans, mais, il a fait une bonne saison l’année dernière, avec une troisième place, en championnat et une bonne participation aux éliminatoires, de la Coupe arabe. On est obligé de faire mieux que l’année dernière.
Vous avez entraîné le Wydad par le passé, maintenant c’est le Raja. Vous n’avez pas peur de l’impact de la rivalité entre les deux clubs casablancais ?
Non, c’est la loi du football. Mon passage au Wydad était fructueux, j’espère faire de même au Raja.
Quelles sont les équipes qui vont rivaliser avec vous pour les titres en jeu ?
Au Maroc, il y a de grandes équipes comme les FAR, le Wydad le MAS, le Kawkab, l’OCK… mais ne doit pas rester figé à regarder les autres travailler.. Non ce n’est pas le bon choix. On doit bien se préparer, avoir un bon groupe et c’est tout..
Vous avez un souhait, un message à transmettre ?
Quand je vois ce genre de public, je me dis qu’il mérite une équipe soudée, et compétitive et je ferais tout pour réussir un tel pari.
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