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Le complexe sportif de Fès n’ouvrira pas…

Source : l'économiste

Aprés treize années de construction et une année de restauration, le complexe sportif de Fès n’ouvrira pas encore ses portes, faute d’un budget de fonctionnement. Pourtant, l’infrastructure qui a coûté la bagatelle de 400 millions de DH est fin prête. Mais son ouverture n’est, en effet, prévue sur aucun calendrier! Le directeur du complexe, Abdelkader El Ajli, lui-même, n’en connaît pas la date. Pourtant, dans les milieux concernés, on disait qu’une telle infrastructure mérite une inauguration officielle. Mais décidément, cette inauguration risque encore de se faire attendre; le temps qu’il faudra pour que le terrain de jeu et les équipements se détériorent, une fois de plus, sans avoir jamais servi.


Surtout que le stade vient juste de bénéficier de toute une gamme d’opérations de rénovation. Nouvelle pelouse, réfection de certaines fissures et de la piste d’athlétisme, installation d’un système d’arrosage automatique... Le tout aura coûté 12 millions de DH, montant qui a été nécessaire pour la rénovation d’une infrastructure qui allait tomber en ruine avant même d’avoir été opérationnelle.


Rappelons que ce complexe avait coûté plus de 350 millions de DH, mais aucun budget d’entretien et de maintenance ne lui avait été réservé. A tel point que le terrain de jeu ressemblait, en 2004 déjà, à une terre brûlée faute d’arrosage. Les équipements présentaient des signes de détérioration sans jamais avoir fonctionné. Aujourd’hui, la situation s’est améliorée, mais beaucoup reste à faire.


En fait, le montant alloué à l’édifice a consacré 10 millions de DH à l’équipement. Une opération qui comprend notamment le changement des portes délabrées et des vitres cassées. La grande partie du budget a été consacrée à la pelouse. Cette dernière s’est détériorée à cause d’un problème d’approvisionnement en eau qui vient d’être réglé. Des canalisations qui ont coûté près de 1,2 million de DH permettent l’adduction de l’eau de la commune de Aïn Beda (à 6 km vers la route de Sefrou) jusqu’au complexe. «Fort heureusement, l’entreprise qui a installé la pelouse devra assurer l’entretien de celle-ci encore une année», indique Ajli. Et d’ajouter: «nous disposons certes d’un budget annuel de 2 millions de DH pour la gestion du complexe. Mais ce montant est insuffisant pour assurer, outre un gardiennage adéquat, l’entretien des espaces verts et faire face aux autres charges d’électricité, eau, sécurité, nettoiement, personnel et éventuelles pannes». Selon El Ajli, en l’absence d’un département gouvernemental chargé du sport, le seul interlocuteur reste la Primature. Cette dernière n’aurait pas prévu de budget pour le complexe une fois ouvert. C’est d’ailleurs ce qui a retardé son inauguration lors de la visite qu’effectue cette semaine SM le Roi à Fès. Estimé à 8 millions de DH, le budget de fonctionnement du complexe n’a donc pas trouvé sa rubrique dans la comptabilité de la Primature.
Face à cette situation, le conseil de la ville s’est proposé pour prendre en charge la gestion du complexe à condition qu’il lui soit cédé. Signalons que le complexe de Fès, d’une capacité de 36.200 places, comprend un terrain de football, un autre d’entraînement, jardins et vestiaires. Il a été visité par la commission de la FIFA lors de la candidature du Maroc au mondial 2010. Un grand espoir avait été fondé sur l’organisation de ce mondial. Les responsables avaient même prévu l’installation d’un tableau d’affichage dernier cri. Acheminé vers le complexe, il n’a pourtant jamais été mis en place.


En tout cas, conscient du problème, le directeur du complexe appelle à la création d’un comité collégial pour sauver cette infrastructure. Lequel comité devrait compter des représentants des autorités locales, des élus et des responsables du sport. «Chacun de nous doit apporter sa contribution.


Autrement, tous les efforts déployés pour que le complexe retrouve vie n’auront servi à rien», explique El Ajli. Et d’ajouter que l’administration a déjà reçu la tarification pour les matchs fixée à 5.000 DH de caution et 15% des recettes. Elle souhaite créer des écoles de sport. Ceci pourrait aider dans l’approvisionnement en matériels et la gestion. Ce serait peut-être même une ressource pour financer la deuxième tranche du projet du complexe qui prévoit des salles couvertes omnisports et qui est actuellement en stand-by.

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