Le Ghana accueillera ce dimanche et jusqu'au 10 février la 26e édition de la Coupe d'Afrique des nations. Pour ce qui est déjà considéré comme l'une des CAN les plus relevées dans l'histoire de la compétition, ce ne sont pas moins de 16 équipes qui disputeront les 32 matches, que couvriront les plus grands médias du monde.
Les trois coups du plus grand évènement sportif du continent seront donnés ce dimanche et ce, pour la quatrième fois de l'histoire du Ghana et huit ans après la CAN-2000 co-organisée avec le Nigeria.
Le match d'ouverture opposera le pays organisateur, le Ghana, à la Guinée, à 17 heures.L'ancienne Gold Coast, pays d'Afrique de l'Ouest d'environ 22 millions d'habitants coincé entre la Côte d'Ivoire et le Togo, attend un million de visiteurs, un milliard de téléspectateurs à travers le monde, et surtout un troisième sacre à domicile, après ceux de 1963 et de 1978. Mais, il n'est pas le seul à attendre ce sacre. Plusieurs autres grandes nations africaines de football ont fait le déplacement au Ghana dans l'optique de brandir le trophée le 10 février à 19 heures. Parmi elles, le Maroc, qui figure parmi les grands favoris de la compétition.
Le Onze national, qui s'est envolé à Accra le jeudi 17 janvier après avoir disputé son ultime match de préparation face à l'Angola, est bien décidé à aller très loin dans la compétition. Le Maroc, finaliste il y a quatre ans en Tunisie, s'appuie sur la forme étincelante de ses attaquants Chamakh, Hadji et Sektioui, Alloudi et Mokhtari et sur ses milieux récupérateurs Kharja, Safri, Kabbous, Kissi. Le Maroc, vainqueur de la compétition en 1976 en Ethiopie, court toujours derrière un deuxième sacre.
L'édition de Ghana pourrait être la bonne, à condition que les joueurs et le staff technique prennent au sérieux la compétition. Henri Michel, qui a participé à quatre Coupes du monde comme sélectionneur, dont trois à la tête d'une équipe africaine (le Cameroun en 1994, le Maroc en 1998 et la Côte d'Ivoire en 2006, est appelé à mettre toute son expérience au profit de l'équipe nationale pour aller loin dans la compétition. Les Marocains n'accepteront aucun autre résultat que la victoire finale, surtout que l'équipe actuelle regorge de talents capables de faire la différence à tout moment.
Abderrahman Ichi - LE MATIN
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