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La tête de Chamakh propulse Brodeaux dans le top 8 Européen

Source : france2


ChamakhPour la 1ère fois depuis 1988, Bordeaux atteint ce niveau européen mais il aura fallu souffrir pour récolter cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions. Un but de Gourcuff (5e), de la maîtrise puis tout craquait sur un but de Mitroglou (65e) et l'expulsion de Diarra, les 2 équipes finissant à 10. Mais Chamakh offrait la victoire à la 87e.



Bordeaux facile puis fébrile

La pression était forte. Après aucune victoire lors des trois dernières sorties, Bordeaux était condamné à sortir un gros match lors de la venue de l'Olympiakos. Cela a été le cas durant une heure, avant que les démons entrevus en L1 n'apparaissent dans une fin de match crispante. Le petit but inscrit au Pirée laissait un avantage certain au moment de débuter, mais l'équipe de Laurent Blanc montrait d'entrée son intention de ne pas en rester là.



Sur le premier ballon du match, Fernando mettait le pied en milieu de terrain pour récupérer un ballon avec autorité. Le signe de l'énorme envie girondine qui récupérait les ballons très haut et asphyixiait les Grecs. A la 5e minute, pour une faute de Torosidis sur Wendel, Gourcuff héritait d'un coup franc excentré. Le milieu de terrain international plaçait le ballon magnifiquement dans la lucarne opposée pour l'ouverture du score en forme de chef-d'oeuvre (1-0). Les actions s'enchaînaient, et il fallait attendre 18 minutes pour que Le Pirée se montre dangereux avec un débordement et un centre de Zairi qui passait devant le but. Sur un jeu en triangle, la passe de Gourcuff était trop appuyée pour Wendel dans la surface (22e). Sur une passe de Trémoulinas, Gourcuff lobait son défenseur dans la surface puis récupérait le ballon mais était contré par la sortie de Nikopolidis (39e). Le jeu s'animait avec un débordement de Raul Barvo dont le centre en retrait était repris de volée par Zaïri, à côté (40e). Puis, Gourcuff, sur un coup franc un peu plus lointain que sur son but, tentait le même coup mais trouvait cette fois la barre transversale (44e). Et juste avant la pause, une frappe de Lua-Lua était coupée au centre par Derbyshire qui marquait, mais était signalé hors-jeu (46e). Un avertissement sans frais pour un Bordeaux dominateur, à l'aise, mais ne menant que (1-0).



Après la mi-temps, tout se décantait à l'heure de jeu. Après un avertissement pour contestation, Derbyshire était exclu pour un tacle sur Plasil (60e). L'Olympiakos devait finir le match à 10. Mais sur une touche anodine à 30m, la défense girondine était mal placée et Mitroglou se retournait pour placer une volée en pleine lucarne et égaliser (65e). Le coup était rude, et les affaires bordelaises se compliquaient sérieusement avec un deuxième avertissement récolté par Diarra en quelques minutes, synonyme d'expulsion et de parité à 10 contre 10 (68e). Avec l'espoir de qualification revenu et des Bordelais bien fébriles, les Grecs se montraient de plus en plus aux avants-postes. Et sur un centre du côté droit, raul Bravo, au deuxième poteau, voyait sa reprise déviée en corner par Sané, qui aurait pu tromper Carrasso (76e). Sur un ballon récupéré par Chamakh aux 40m, le Marocain partait seul au but mais le poussait trop loin et Nikopolidis pouvait intervenir (82e). La libération intervenait à la 88e minute, sur un centre déposé par Trémoulinas sur la tête de Chamakh, auteur d'un belle détente au deuxième poteau pour inscrire ce deuxième but (2-1).



Cette réalisation redonnait aux Girondins un peu d'air en cette fin de match, et grâce à cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions, Laurent Blanc et ses troupes s'ouvraient les portes des quarts de finale. Et rejoignaient ainsi l'Olympique Lyonnais pour permettre à deux équipes françaises d'être présentes à ce niveau, ce qui n'était plus arrivé depuis 2004.



Réactions



Marouane Chamakh (attaquant de Bordeaux): "Les quarts de finale, si on nous l'avait dit en début de saison, on ne l'aurait pas cru. Cela a été difficile, on est allés la chercher cette place en quarts de finale, ce n'est que du bonheur, que du plaisir. On ne se cache pas, on a eu un peu peur, l'égalisation, le fait que l'on se retrouve à dix, le fait d'avoir perdu Alou Diarra qui est un élément clé de notre équipe, cela nous a mis un coup au moral. On a un petit peu douté, cela s'est senti dans le jeu. Il y a aussi mon face à face que je rate. Je ne pouvais pas penser qu'on allait perdre ce match car à 1-1, tout était encore jouable pour eux. Le fait que je marque en fin de match a été un soulagement pour toute l'équipe et pour moi, je ne le vous cache pas. Maintenant, sur le tirage, c'est éviter Lyon et le Barça et aller le plus loin possible. On jouera sans pression"



Jaouad Zaïri (milieu d'Olympiakos): "On a causé pas mal de problèmes à cette équipe de Bordeaux, on s'est créés pas mal d'occasions. On a un petit peu de regrets car on aurait pu se qualifier, surtout après l'égalisation, il y avait la place pour en mettre un deuxième. Cela fait partie du football, on sort la tête haute de cette compétition".




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