Incertain toute la semaine, l'attaquant marocain a survolé la rencontre. Avant de doubler la mise en fin de match. Pas mal pour un " blessé "
On s'en doutait un peu. Maintenant, on comprend mieux. Pour affronter la Juventus de Turin en Ligue des champions, la présence de Marouane Chamakh peut se révéler très utile. Toute la semaine, le doute a plané sur la participation de l'attaquant marocain des Girondins. Victime d'une lésion des obliques de la paroi abdominale face à Valenciennes, il ne s'est quasiment pas entraîné de la semaine. Mais Laurent Blanc connaît son joueur. Un dur au mal, un guerrier inlassable. Alors forcément, lorsque la composition des équipes est tombée, annonçant un Chamakh titulaire, l'inquiétude a cédé la place à l'espoir. " Lundi, je ne pouvais pas courir. J'ai douté toute la semaine, je n'y croyais pas. Je n'ai vraiment pris la décision qu'à l'échauffement. Je sentais encore un petit étirement, mais je ne voulais pas que ça s'aggrave. Le staff médical m'a rassuré. " Restait encore à voir dans quel état serait le joueur.
Contrôle orienté
On a vu. Les Italiens aussi, qui n'ont évidemment pas manqué de tester sa solidité dès les premiers contacts. Peine perdue. Chamakh était prêt... à en découdre. Chiellini qui a voulu le défier dans les airs a ainsi pu constater les dégâts, sur son nez. On jouait à peine depuis un quart d'heure de jeu et le Lot-et-Garonnais était clairement dans le coup.
Mais à le voir peiner à se relever après une belle frappe (30e), l'inquiétude est remontée d'un petit cran. Fausse alerte. Cinq minutes plus tard, c'est encore cet intenable Chamakh qui filait seul au but. Contrôle orienté du gauche en pleine course, feinte de frappe et face à face avec Buffon. Perdu. Le meilleur gardien du monde a aussi le droit de briller, tout de même.
La lèvre ouverte
Bon, est-il encore utile de le préciser ? Chamakh était partout hier. Il a tout simplement écoeuré les Turinois. Legrottaglie tout particulièrement qui n'a rien pu faire d'autre qu'une faute pour le stopper (53e), offrant ainsi le coup franc synonyme de but pour Fernando.
La suite ? Du même acabit. Chamakh court partout, saute plus haut que tout le monde et semble se bonifier au fil des minutes. Passes courtes, talonnades, appels impeccables, il ne manque rien. Pour un joueur " blessé ", le Marocain est au top. Et Legrottaglie n'aime toujours pas ça. Allez, va donc pour un bon coup de pied dans le visage. La lèvre ouverte, Chamakh sort ? Pour se faire soigner oui. Mais pour revenir illico bien sûr et prolonger le cauchemar de la Juve jusqu'au bout en doublant la mise d'une tête dont il a le secret, dans le temps additionnel. Comme à Munich.
Au fait, un détail. Marouane Chamakh n'a toujours pas resigné avec les Girondins. À partir du 1er janvier, il est libre de s'engager où il le souhaite pour la saison prochaine. Difficile aujourd'hui de deviner ce qu'il fera. Mais une chose est sûre : il aura le choix...
source: sudouest.com
Ci-aprés, l'interview accordé par le jeune défenseur Marocain du PSG Ahmed Kantari au site Planète PSG. A 20ans Ahmed Kantari vient tout juste de signer son premier contrat professionnel avec la Paris Saint Germain. Peux-tu te présenter rapidement ? (Rires) Ahmed Kantari, 20ans, jouer au Paris Saint Germain, international Marocain, défenseur central. J’ai été formé au PSG et a signé mon premier contrat professionnel cette année. Quand es-tu arrivé au PSG ? En 2000. J’entame ma 6ème année au PSG, 5ans en formation et là c’est ma première année avec les pros. Dans quel club évoluais-tu juste avant ? J’ai grandi à Blois, donc j’ai joué à Blois jusqu’à l’âge de 15ans et j’ai fait une année de 15ans Nationaux à Orléans puis je suis arrivé à Paris. Comment as-tu été repéré par le club ? J’ai été repéré avec les sélections régionales à l’âge de 14ans et je jouais avec Orléans cette année là. C’est avec la sélection du centre que j’ai été repéré par les recruteurs du PSG et j’ai signé dans
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