Source : Menara
Saâd Kettani, le patron de la candidature marocaine pour l’organisation de la Coupe du monde 2010 ne va pas par quatre chemins. Dans ces déclarations, il va droit au but, quitte à offusquer plus d’un. Ses propos tenus récemment au Bahreïn où il était en visite pour plaider la cause du Maroc, l’attestent. « Nous nous serions retirés si notre dossier était plus faible que celui des candidats arabes. Nous leur demandons, s’ils croient en la solidité de notre dossier, de se retirer », a-t-il déclaré.
C’est un secret de polichinelle que de dire que le Maroc et l’Afrique du sud sont les deux grands favoris. Historiquement, les deux pays ont déjà une expérience en la matière. Et c’est entre eux que tout se jouera.
Les pays arabes gagneront à soutenir la candidature du Maroc, premier pays arabe, musulman et africain à avoir brigué le Mondial et passé le premier tour d’une Coupe du monde (1986). Le Maroc est en droit de réclamer la légitimité historique.
L’Afrique du Sud, pays de rugby et non de foot, l’aurait entendu de cette oreille en reconnaissant au Maroc son mérite d’avoir ouvert une brèche dans les rapports de force qui présidaient au choix du pays hôte du Mondial.
La candidature du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie et de la Libye désunit un monde arabe déjà décimé par les malentendus, les quiproquos, les dissensions au niveau politique. Le sport aurait pu servir de moyen de rapprochement et donner l'exemple aux politiciens. Hélas, il n'en est rien !
Les trois candidats arabes auraient pu faire montre d’humilité en se retirant en faveur du Maroc.
Le Nigeria a reconnu ses limites et s’est retiré, mais non sans prendre position. Et ce fut en faveur de l’Afrique du Sud qui bénéficie d’un large soutien auprès de pays de l’Afrique Australe.
Il reste à souhaiter que le bon sens retrouve son sens. Que, avant le fatidique jour du vote du Comité exécutif de la FIFA, les pays arabes unissent leurs voix.
Pour une fois, combien on aimerait désavouer ce fameux dicton arabe qui dit : « Les Arabes se sont mis d’accord pour être en désaccord ».
(Menara)
Saâd Kettani, le patron de la candidature marocaine pour l’organisation de la Coupe du monde 2010 ne va pas par quatre chemins. Dans ces déclarations, il va droit au but, quitte à offusquer plus d’un. Ses propos tenus récemment au Bahreïn où il était en visite pour plaider la cause du Maroc, l’attestent. « Nous nous serions retirés si notre dossier était plus faible que celui des candidats arabes. Nous leur demandons, s’ils croient en la solidité de notre dossier, de se retirer », a-t-il déclaré.
C’est un secret de polichinelle que de dire que le Maroc et l’Afrique du sud sont les deux grands favoris. Historiquement, les deux pays ont déjà une expérience en la matière. Et c’est entre eux que tout se jouera.
Les pays arabes gagneront à soutenir la candidature du Maroc, premier pays arabe, musulman et africain à avoir brigué le Mondial et passé le premier tour d’une Coupe du monde (1986). Le Maroc est en droit de réclamer la légitimité historique.
L’Afrique du Sud, pays de rugby et non de foot, l’aurait entendu de cette oreille en reconnaissant au Maroc son mérite d’avoir ouvert une brèche dans les rapports de force qui présidaient au choix du pays hôte du Mondial.
La candidature du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie et de la Libye désunit un monde arabe déjà décimé par les malentendus, les quiproquos, les dissensions au niveau politique. Le sport aurait pu servir de moyen de rapprochement et donner l'exemple aux politiciens. Hélas, il n'en est rien !
Les trois candidats arabes auraient pu faire montre d’humilité en se retirant en faveur du Maroc.
Le Nigeria a reconnu ses limites et s’est retiré, mais non sans prendre position. Et ce fut en faveur de l’Afrique du Sud qui bénéficie d’un large soutien auprès de pays de l’Afrique Australe.
Il reste à souhaiter que le bon sens retrouve son sens. Que, avant le fatidique jour du vote du Comité exécutif de la FIFA, les pays arabes unissent leurs voix.
Pour une fois, combien on aimerait désavouer ce fameux dicton arabe qui dit : « Les Arabes se sont mis d’accord pour être en désaccord ».
(Menara)
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