Source :
La délégation marocaine qui rentre de Zurich est assez contente de la présentation qu'elle a faite devant les membres du comité de la FIFA (Fédération internationale de football association). Saâd Kettani, le président de l'association Morocco-2010, explique que la «délégation a joué sur l'émotion» et a montré que le Maroc «a le niveau requis pour être sélectionné comme organisateur de la Coupe du Monde». Au-delà du dossier technique présenté dit-il, il y aura les votes qui dépendront des jeux diplomatiques et toutes les relations qui se tissent autour de cette compétition.
Pour cela, les pays se battent jusqu'au bout pour décrocher la timbale.
· S'y mettre tous
De plus, on le sait parfaitement, la compétition pour la Coupe du Monde est un puissant facteur de dynamisation économique et sociale: l'heureux gagnant et ses concurrents y gagnent tous en points de PIB, en amélioration de l'organisation… et pour tout dire, en gouvernance publique. Exactement la recette qu'il faut au Maroc aujourd'hui.
Evidemment, il est mieux de gagner, cela rapporte énormément et surtout, cela transforme complètement les esprits pour les ouvrir au monde et à la compétition.
«Il faut qu'on s'y mette tous et que nous montrions que nous sommes dans l'état d'esprit d'organiser cette manifestation», dit Kettani. Il annonce que la Commission des experts sera au Maroc la semaine prochaine, du 7 au 14 octobre. La décision ne se prendra pas lors de cette visite, mais en avril ou en mai 2004.
La délégation visitera les stades mais aussi évaluera la capacité» du pays à accueillir les sportifs, leurs fans (y compris les hooligans) et toutes les multinationales qui s'impliquent dans la communication avec du foot.
· Sport et affaires
«C'est du sport, bien sûr, mais c'est aussi une immense affaire commerciale, dit le président. Il faut démontrer que nous saurons conduire la partie affaires et commerce, que non seulement, la FIFA y trouvera son compte mais que nous aussi nous allons gagner de l'argent avec cette coupe». «Je pense que nous en avons la capacité», dit-il avec force ,et c'est un homme d'affaires du privé qui parle…
Les comptes prévisionnels de l'opération sont bons (cf. L'Economiste du 16 septembre, qui a révélé les données du rapport économique confidentiel; www.leconomiste.com. Soulignons que ces comptes ne tiennent pas compte des recettes de droits TV et sponsoring-FIFA, qui eux, vont directement à la Fédération.
A Zurich, un film préparé par l'agence Boomerang a été présenté. Avec dynamisme, il montre bien ce qu'est le Maroc. Il sera sans doute diffusé sur les chaînes de TV marocaines.
Le dossier de candidature lui-même compte près de 1.000 pages. «Pour aller à Zurich avec tous ces documents, nous avions 700 kg de bagages!» raconte un des membres du Comité. Il a été préparé très rapidement, quatre mois, mais apparemment, «il tient la route».
A. D.
(Source L'Economiste)
La délégation marocaine qui rentre de Zurich est assez contente de la présentation qu'elle a faite devant les membres du comité de la FIFA (Fédération internationale de football association). Saâd Kettani, le président de l'association Morocco-2010, explique que la «délégation a joué sur l'émotion» et a montré que le Maroc «a le niveau requis pour être sélectionné comme organisateur de la Coupe du Monde». Au-delà du dossier technique présenté dit-il, il y aura les votes qui dépendront des jeux diplomatiques et toutes les relations qui se tissent autour de cette compétition.
Pour cela, les pays se battent jusqu'au bout pour décrocher la timbale.
· S'y mettre tous
De plus, on le sait parfaitement, la compétition pour la Coupe du Monde est un puissant facteur de dynamisation économique et sociale: l'heureux gagnant et ses concurrents y gagnent tous en points de PIB, en amélioration de l'organisation… et pour tout dire, en gouvernance publique. Exactement la recette qu'il faut au Maroc aujourd'hui.
Evidemment, il est mieux de gagner, cela rapporte énormément et surtout, cela transforme complètement les esprits pour les ouvrir au monde et à la compétition.
«Il faut qu'on s'y mette tous et que nous montrions que nous sommes dans l'état d'esprit d'organiser cette manifestation», dit Kettani. Il annonce que la Commission des experts sera au Maroc la semaine prochaine, du 7 au 14 octobre. La décision ne se prendra pas lors de cette visite, mais en avril ou en mai 2004.
La délégation visitera les stades mais aussi évaluera la capacité» du pays à accueillir les sportifs, leurs fans (y compris les hooligans) et toutes les multinationales qui s'impliquent dans la communication avec du foot.
· Sport et affaires
«C'est du sport, bien sûr, mais c'est aussi une immense affaire commerciale, dit le président. Il faut démontrer que nous saurons conduire la partie affaires et commerce, que non seulement, la FIFA y trouvera son compte mais que nous aussi nous allons gagner de l'argent avec cette coupe». «Je pense que nous en avons la capacité», dit-il avec force ,et c'est un homme d'affaires du privé qui parle…
Les comptes prévisionnels de l'opération sont bons (cf. L'Economiste du 16 septembre, qui a révélé les données du rapport économique confidentiel; www.leconomiste.com. Soulignons que ces comptes ne tiennent pas compte des recettes de droits TV et sponsoring-FIFA, qui eux, vont directement à la Fédération.
A Zurich, un film préparé par l'agence Boomerang a été présenté. Avec dynamisme, il montre bien ce qu'est le Maroc. Il sera sans doute diffusé sur les chaînes de TV marocaines.
Le dossier de candidature lui-même compte près de 1.000 pages. «Pour aller à Zurich avec tous ces documents, nous avions 700 kg de bagages!» raconte un des membres du Comité. Il a été préparé très rapidement, quatre mois, mais apparemment, «il tient la route».
A. D.
(Source L'Economiste)
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