Le club de toute une ville et qui, il n’y a pas longtemps, était celui de toute une région est en train d’agoniser, s’il n’a pas déjà rendu l’âme.Il s’agit de cette Renaissance sportive de Settat, la fameuse RSS, ou la superbe « Nhaïda » qui a longtemps fait le bonheur, non seulement des Settatis et autres Chaouis, mais aussi de tous les passionnés d’un football fait de rigueur, sans que la qualité du jeu soit affectée.
Comment ne pas penser avec une bonne dose d’émotion, à feu Slimani, le prototype même du défenseur, chez qui l’élégance du geste le disputait à la virilité dans l’intervention ?
Ce n’étaient pas les grands noms qui manquaient à l’époque. C’était tout un groupe, mais un Alaoui fait partie de l’un des rares joueurs marocains qui ont honoré le numéro 10.
Evoquons aussi la pointe de vitesse de Ghiadi, l’agilité de Belfoul, l’abattage de Maâti… Et la liste est longue.
Et bien sûr, sans oublier des dirigeants renommés qui ne juraient que par « Nhaïda », à l’instar des Azmi et des Boudraâ.
C’était là, la belle époque de la RSS. Et puis est venue la période où l’on s’est fait un devoir de la courtiser au mieux pour être dans les bonnes grâces de l’ancien ministre fort de l’époque.
Aujourd’hui, la Renaissance, a du mal à survivre. Aux dernières nouvelles, c’est le comité provisoire qui rend le tablier ne pouvant plus continuer, en l’absence de tout soutien.
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