Strasbourgeois depuis un peu plus d’une semaine, Ahmed Kantari fait déjà figure de pilier au sein de l’équipe dirigée par Jean-Pierre Papin. Formé au Paris SG, ce milieu de terrain de 21 ans, capable d’évoluer en défense, s’affirme comme l’un des futurs leaders du groupe.
Actuellement en stage à Combloux avec ses coéquipiers, il nous confie ses objectifs.
Son discours est celui d’un garçon rempli d’ambitions.
- Pourquoi avez-vous opté pour le Racing ?
- Le projet que les dirigeants m’ont présenté m’a séduit. Parmi les autres offres que j’avais (Troyes, Guingamp, entre autres), celle du Racing était la plus intéressante. L’entraîneur, le président et les recruteurs m’ont montré une grosse envie de travailler avec moi.
- Quels sont vos objectifs en venant à Strasbourg ?
- L’objectif est évidemment d’y trouver du temps de jeu et de pouvoir démontrer mes qualités, ce que je n’ai pu faire avec l’équipe pro du PSG. J’ai envie de jouer le plus de matches possibles et de réaliser une bonne saison. Collectivement, l’objectif commun est de remonter en L1. Dans un premier temps, il s’agit de faire une bonne préparation pour bien entamer le championnat. Mais c’est vrai que c’est une saison clé dans ma carrière. Je connais déjà le niveau international après quelques sélections avec les Espoirs et les A du Maroc, mais je vais découvrir la L2.
« Je voulais jouer »
- Quel type de joueur êtes-vous ?
- Je suis un joueur polyvalent, capable d’évoluer en défense centrale ou en milieu défensif. Ma préférence va à ce second poste. Dans un groupe, je pense être un meneur d’hommes. C’est mon tempérament. Dans toutes les équipes, depuis les catégories de jeunes, j’ai été capitaine. J’aime être un leader.
- Pourquoi avoir choisi de quitter Paris ?
- Parce qu’il est difficile de s’imposer au PSG quand on est sort du Centre de Formation. Pourtant, j’ai vécu de belles années dans ce club. Mais à 21 ans, je voulais jouer.
« Trente-huit combats au programme »
- Comment se sont passés les premiers contacts avec Jean-Pierre Papin, votre nouvel entraîneur ?
- Très bien. Je l’avais déjà rencontré avant de signer. Son discours m’avait plu car il me disait qu’il comptait sur moi pour booster le groupe au niveau mental. Et puis, je connais un peu ses méthodes. Laurent Fournier, qui dirigeait la réserve du PSG, m’en a parlé. Il ne m’a dit que du bien de Jean-Pierre Papin. Il m’a dit aussi que c’était quelqu’un qui responsabilise beaucoup ses joueurs. Comme Fournier ou Vincent Guérin, Papin est resté joueur dans l’âme. Je pense qu’il va nous transmettre son esprit conquérant.
- Justement, pensez-vous que l’état d’esprit sera primordial pour se sortir des pièges de la Ligue 2 ?
- En L2, il faut impérativement que le groupe soit solidaire. Nous avons 38 combats au programme. Le stage qu’on a commencé la semaine dernière à Combloux va justement permettre de créer une cohésion et une solidarité dans le groupe.
- Etes-vous prêt à faire face à la grosse concurrence qui s’annonce au sein de l’effectif cette année ?
- Oui, car la concurrence sera saine. Les meilleurs joueront. Et, de toute façon, la concurrence existe partout. Si on n’est pas capable de la supporter, il faut arrêter ce métier.
source : rcstrasbourg.fr
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