Source : Al bayane
Le Maroc est candidat à l'organisation de la Coupe du Monde 2010 de football et devrait subir, outre la concurrence de l'Afrique du Sud, celle de trois pays arabes, la Tunisie, la Libye et l'Egypte.
Le Nigéria, autre candidat au départ, s'est retiré au moment ultime, au profit, nous assure-t-on de l'Afrique du Sud.
Rien n'est moins vrai, car tout le monde connaît les problèmes géo-stratégiques qui opposent les deux super-puissances d'Afrique Noire, qui se disputent le leadership dans la région.
Mais on retiendra qu'il y a eu retrait du Nigéria, ce qui n'a pas été le cas ni de la Tunisie, ni de la Libye et encore moins de l'Egypte, un pays qui a plongé l'Afrique dans "le déshonneur", pour reprendre l'expression du président de la CAF, M.Issa Hayatou, à l'issue du match de finale de la champions league, qui a donné la suprématie à Enyimba contre Ismaïlia.
M.Hayatou a parlé de "fête gâchée, par l'esprit chauvin qui ne nous honore pas, en tant qu'Africains".
Et voilà, pour le pays des Pharaons, candidat à l'organisation de la Coupe du Monde, qui est gangréné par le hooliganisme et tous les visiteurs, ceux des équipes marocaines, comme ceux de l'équipe du Maroc en ont souffert, sans que jamais rien n'ait été entrepris contre la Fédération égyptienne.
Avec six blessés, l'intervention tardive des forces de l'ordre pour encercler le stade et protéger les joueurs des jets de pierres, de chaises cassées et d'autres objets dangereux, les officiels, dont ceux de la CAF, ont été enfermés dans des salles isolées, pendant plus de deux heures, après le match.
Va-t-on comparer ces incidents, avec ce qui se passe chez nous où la commission d'inspection de la FIFA a rendu hommage au Maroc pour la sécurisation du complexe Mohammed V, lors du match Wydad-Raja, comptant pour la Coupe du Trône ?
Rien à voir et on doit rappeler que des incidents de hooliganisme ont eu lieu en Libye et, aussi, en Tunisie, nos autres adversaires à la candidature 2010.
Avec, en prime, des régimes policiers où les droits de l'homme laissent énormément à désirer.
Oui, cela n'arrive pas qu'aux autres et même chez nous, il y a eu des problèmes de violence dans nos stades.
Mais jamais pendant les matches internationaux où, au contraire, les visiteurs ont été encouragés et applaudis par le public local.
Comme lors de cette défaite en 1979, contre l'Algérie, lors d'un match de football qui revêtait des caractéristiques politiques.
On sait que cette candidature au Mondial 2010 est, également, foncièrement politique, avec des pays qui feignent ignorer tous les sacrifices entrepris par un payas arabe, musulman et maghrébin, le Maroc, qui a assumé des sacrifices énormes, pour initier le monde du football à l'alternance et en faire profiter l'Afrique.
Des sommes énormes, ont été dépensées par notre pays, au moment où la Tunisie soignait son infrastructure et que des sommes, équivalentes sinon plus importantes, étaient dépensées par le Maroc, pour l'organisation de la Coupe du monde, en Afrique.
Idem pour la Libye, pays qui a de quoi tenir une Coupe du monde de football, certes, grâce à son pétrole, mais qui reste pauvre en football.
L'Egypte, grand pays du football prouve, aujourd'hui, que le hooliganisme ne paie pas et qu'il était pour lui de se retirer, au profit du Maroc.
Autrement, nos dirigeants du sport et ceux de tutelle seront appelés, à l'avenir, à revoir notre soutien inconditionnel à ce pays, qui abrite pas moins de 40 confédérations sportives continentales.
Oui, rien de moins, y compris le siège de la CAF, qui rapportent des entrées en devises à l'Egypte et aussi une promotion touristico-sportive, qui n' a pas de prix.
Cela a lieu au moment où notre pays n'a pas un seul siège d'une confédération et où nos voix sont toujours allées à l'Egypte.
Pourquoi continuer à cautionner un pays qui nous poignarde dans le dos, pour casser de grandS projets arabo-africains, qui ont énormément coûté en sacrifices et en investissements au peuple marocain ?
Ce que nous disons n'est ni chauvin, ni démagogique, à moins que l'orthodoxie des souverainetés des Etats ne l'emporte, contre les liens inter-culturels qui nous unissent et qui imposent qu'un seul pays arabo-africain soit soutenu, pour organiser le Mondial 2010.
Voilà les Egyptiens, les Tunisines et les Libyens avertis.
Les Marocains aussi et après mai 2004, on saura si notre pays sera appelé à compter sur lui-même, dans le domaine du sport, sans plus jamais faire de concession à ses adversaires arabes.
Le Maroc est candidat à l'organisation de la Coupe du Monde 2010 de football et devrait subir, outre la concurrence de l'Afrique du Sud, celle de trois pays arabes, la Tunisie, la Libye et l'Egypte.
Le Nigéria, autre candidat au départ, s'est retiré au moment ultime, au profit, nous assure-t-on de l'Afrique du Sud.
Rien n'est moins vrai, car tout le monde connaît les problèmes géo-stratégiques qui opposent les deux super-puissances d'Afrique Noire, qui se disputent le leadership dans la région.
Mais on retiendra qu'il y a eu retrait du Nigéria, ce qui n'a pas été le cas ni de la Tunisie, ni de la Libye et encore moins de l'Egypte, un pays qui a plongé l'Afrique dans "le déshonneur", pour reprendre l'expression du président de la CAF, M.Issa Hayatou, à l'issue du match de finale de la champions league, qui a donné la suprématie à Enyimba contre Ismaïlia.
M.Hayatou a parlé de "fête gâchée, par l'esprit chauvin qui ne nous honore pas, en tant qu'Africains".
Et voilà, pour le pays des Pharaons, candidat à l'organisation de la Coupe du Monde, qui est gangréné par le hooliganisme et tous les visiteurs, ceux des équipes marocaines, comme ceux de l'équipe du Maroc en ont souffert, sans que jamais rien n'ait été entrepris contre la Fédération égyptienne.
Avec six blessés, l'intervention tardive des forces de l'ordre pour encercler le stade et protéger les joueurs des jets de pierres, de chaises cassées et d'autres objets dangereux, les officiels, dont ceux de la CAF, ont été enfermés dans des salles isolées, pendant plus de deux heures, après le match.
Va-t-on comparer ces incidents, avec ce qui se passe chez nous où la commission d'inspection de la FIFA a rendu hommage au Maroc pour la sécurisation du complexe Mohammed V, lors du match Wydad-Raja, comptant pour la Coupe du Trône ?
Rien à voir et on doit rappeler que des incidents de hooliganisme ont eu lieu en Libye et, aussi, en Tunisie, nos autres adversaires à la candidature 2010.
Avec, en prime, des régimes policiers où les droits de l'homme laissent énormément à désirer.
Oui, cela n'arrive pas qu'aux autres et même chez nous, il y a eu des problèmes de violence dans nos stades.
Mais jamais pendant les matches internationaux où, au contraire, les visiteurs ont été encouragés et applaudis par le public local.
Comme lors de cette défaite en 1979, contre l'Algérie, lors d'un match de football qui revêtait des caractéristiques politiques.
On sait que cette candidature au Mondial 2010 est, également, foncièrement politique, avec des pays qui feignent ignorer tous les sacrifices entrepris par un payas arabe, musulman et maghrébin, le Maroc, qui a assumé des sacrifices énormes, pour initier le monde du football à l'alternance et en faire profiter l'Afrique.
Des sommes énormes, ont été dépensées par notre pays, au moment où la Tunisie soignait son infrastructure et que des sommes, équivalentes sinon plus importantes, étaient dépensées par le Maroc, pour l'organisation de la Coupe du monde, en Afrique.
Idem pour la Libye, pays qui a de quoi tenir une Coupe du monde de football, certes, grâce à son pétrole, mais qui reste pauvre en football.
L'Egypte, grand pays du football prouve, aujourd'hui, que le hooliganisme ne paie pas et qu'il était pour lui de se retirer, au profit du Maroc.
Autrement, nos dirigeants du sport et ceux de tutelle seront appelés, à l'avenir, à revoir notre soutien inconditionnel à ce pays, qui abrite pas moins de 40 confédérations sportives continentales.
Oui, rien de moins, y compris le siège de la CAF, qui rapportent des entrées en devises à l'Egypte et aussi une promotion touristico-sportive, qui n' a pas de prix.
Cela a lieu au moment où notre pays n'a pas un seul siège d'une confédération et où nos voix sont toujours allées à l'Egypte.
Pourquoi continuer à cautionner un pays qui nous poignarde dans le dos, pour casser de grandS projets arabo-africains, qui ont énormément coûté en sacrifices et en investissements au peuple marocain ?
Ce que nous disons n'est ni chauvin, ni démagogique, à moins que l'orthodoxie des souverainetés des Etats ne l'emporte, contre les liens inter-culturels qui nous unissent et qui imposent qu'un seul pays arabo-africain soit soutenu, pour organiser le Mondial 2010.
Voilà les Egyptiens, les Tunisines et les Libyens avertis.
Les Marocains aussi et après mai 2004, on saura si notre pays sera appelé à compter sur lui-même, dans le domaine du sport, sans plus jamais faire de concession à ses adversaires arabes.
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