Un adage dit : « Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Nous avons appris plusieurs fois à nos dépens que des équipes considérées faibles jusqu’à un passé récent, peuvent être aujourd’hui des plus dangereuses et constituer de véritables obstacles.
Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2006 est jugé clément pour l’équipe nationale. Se trouvant dans le groupe 5 qui comprend la Tunisie, le Kenya, la Guinée, le Malawi et le Botswana, le Maroc, estime-t-on, a de fortes chances d’obtenir sa qualification pour les phases finales du Mondial allemand.
Le tirage au sort de la dix-huitième édition de la Coupe du monde de football a été effectué vendredi 5 décembre à Francfort en Allemagne, pays organisateur.
Le groupe 5 dans lequel se trouve le Maroc donnera lieu à des confrontations entre football nord-africain et football subsaharien.
De ce groupe, le Maroc et la Tunisie sont favoris. D’aucuns sont allés vite en besogne en estimant que les Lions de l’Atlas peuvent facilement arraché leur ticket de qualification à condition de battre les Tunisiens. Car les autres formations sont à notre portée.
Sur le papier le Maroc est favori. Mais seulement sur le papier. Car l’expérience nous a montré qu’il ne faut pas sous-estimer l’adversaire. Même cet adversaire est le Malawi ou le Botswana.
Surtout que le football subsaharien évolue à pas de géant au moment où le football nord-africain stagne, voire régresse.
Un adage dit : « Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Nous avons appris plusieurs fois à nos dépens que des équipes considérées faibles jusqu’à un passé récent, peuvent être aujourd’hui des plus dangereuses et constituer de véritables obstacles.
L’exemple du Mali est très édifiant. N’a-t-il pas battu tout récemment le Maroc à deux reprises et qui plus est devant son public ?
L’entraîneur national Badou Zaki e eu raison de ne pas afficher un optimisme béat. Zaki, qui a acquis une grande expérience dans les safaris africains avec l’équipe nationale en tant que joueur, connaît fort bien les incertitudes qui entourent les matchs contre des équipes subsahariennes. A commencer par l’état des pelouses, l’arbitrage et le climat. Voilà pourquoi sa déclaration à l’issue du tirage au sort était empreinte de modération et de méfiance.
Sans vouloir verser dans le pessimisme noirâtre, force est de reconnaître que le team national a encore beaucoup de chemin à parcourir pour atteindre le niveau escompté. Ses dernières sorties n’ont guère étaient rassurantes. A quelques semaines du coup d’envoi de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, Zaki devra mettre les bouchées doubles pour avoir une équipe compétitive à même de représenter dignement le Royaume.
C’est à l’issue de cette CAN qu’on aura une idée précise sur la capacité du Onze national à surmonter les obstacles de ses adversaires pour les éliminatoires du Mondial 2006.
Une mauvaise prestation des Lions de l’Atlas en Tunisie 2004 entraînera inéluctablement le départ de Zaki. Avec un nouveau coach, c’est tout un travail à recommencer. Et c’est à craindre.
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