Source : MAP
Le Raja de Casablanca recevra en finale aller de la coupe de la CAF, samedi en nocturne, le Cotonsport Garoua (Cam) dans un match où seule la détermination pourra faire la différence.
Les deux finalistes n'ont pas atteint ce niveau de compétitions par un pur hasard mais avaient concocté un savant mélange de calculs et aligné les victoires pour être de la fête de la 12ème édition de cette coupe.
L'enjeu est de taille pour les deux camps qui joueront l'année prochaine la C1, la ligue des champions. Les camerounais se sont révélés dans les deux dernières encablures avant cette finale comme la bête noire des équipes maghrébines lors de cette édition pour avoir sorti tour à tour les algériens de la JSK (1/4 finale) et les tunisiens du club africain (1/2 finale).
Mais, les casablancais, qui restent sur une étonnante campagne africaine en dépit de quelques frissons en demi-finale, ne doivent pas en faire un complèxe. Leur ligne d'attaque est justement leur point fort avec à l'inverse une défense souvent lente et hésitante avec 24 buts inscrits contre dix encaissés.
Samedi, ils doivent retrouver leur style tout flamme pour pièger les camerounais présentant la plus solide défense qui n'a été prise de court qu'à quatre reprises en quatre tours pour huit buts marqués.
Or, le club le plus titré du Maroc en compétitions continentales (trois fois champion et une finale perdue 2002/ligue des champions) est confronté ces dernières semaines à un "traumatisme" de ratés. D'ailleurs, l'équipe a dû s'incliner en championnat national faute d'avoir pu mettre à profit leurs nombreuses occasions.
Par contre, son adversaire se trouve dans de meilleures dispositions mentales et n'est plus qu'à un point du sacre après s'être confortablement installé, lundi, en tête de son championnat à deux journées de la fin avec six points d'avance sur son dauphin qu'il a battu (0-2) chez lui.
C'est dire que la mission ne sera pas des plus aisées pour les hommes de Henri Michel appelés à rechercher la compensation dans l'esprit d'équipe, éviter d'être rattrappés par leurs bévues en championnat et batailler dur pour obtenir un résultat sécurisant, en prévision du retour.
Dans ce registre, les casablancais partent légèrement handicapé et risquent même de souffrir de l'absence de marque de sa pièce maîtresse du milieu Nabil Masloub, suspendu pour cumul de deux cartons jaunes. Ils miseront une nouvelle fois sur le "matador" Zmama qui séduit au fil des matches et s'impose comme le maître à jouer de l'équipe grâce à la fluidité qu'il apporte entre la défense et l'attaque.
De même, la "défaillance" offensive de l'équipe marocaine peut être rectifiée par l'incorporation probable du buteur de la ligue des champions en 2002, Hicham Aboucherouane qui n'a pu jouer au Qatar. Un retour qui permettra à Henri Michel d'établir un équilibre entre les deux flancs de la première ligne rajaouie.
Dans cette première partie de la double confrontation, les vert et blanc ont les moyens d'inquiéter leurs vis à vis encore faut-il qu'ils se montrent plus efficaces à la conclusion, ne pas foncer aveuglement et presser haut tout en sécurisant les arrières.
(MAP)
Le Raja de Casablanca recevra en finale aller de la coupe de la CAF, samedi en nocturne, le Cotonsport Garoua (Cam) dans un match où seule la détermination pourra faire la différence.
Les deux finalistes n'ont pas atteint ce niveau de compétitions par un pur hasard mais avaient concocté un savant mélange de calculs et aligné les victoires pour être de la fête de la 12ème édition de cette coupe.
L'enjeu est de taille pour les deux camps qui joueront l'année prochaine la C1, la ligue des champions. Les camerounais se sont révélés dans les deux dernières encablures avant cette finale comme la bête noire des équipes maghrébines lors de cette édition pour avoir sorti tour à tour les algériens de la JSK (1/4 finale) et les tunisiens du club africain (1/2 finale).
Mais, les casablancais, qui restent sur une étonnante campagne africaine en dépit de quelques frissons en demi-finale, ne doivent pas en faire un complèxe. Leur ligne d'attaque est justement leur point fort avec à l'inverse une défense souvent lente et hésitante avec 24 buts inscrits contre dix encaissés.
Samedi, ils doivent retrouver leur style tout flamme pour pièger les camerounais présentant la plus solide défense qui n'a été prise de court qu'à quatre reprises en quatre tours pour huit buts marqués.
Or, le club le plus titré du Maroc en compétitions continentales (trois fois champion et une finale perdue 2002/ligue des champions) est confronté ces dernières semaines à un "traumatisme" de ratés. D'ailleurs, l'équipe a dû s'incliner en championnat national faute d'avoir pu mettre à profit leurs nombreuses occasions.
Par contre, son adversaire se trouve dans de meilleures dispositions mentales et n'est plus qu'à un point du sacre après s'être confortablement installé, lundi, en tête de son championnat à deux journées de la fin avec six points d'avance sur son dauphin qu'il a battu (0-2) chez lui.
C'est dire que la mission ne sera pas des plus aisées pour les hommes de Henri Michel appelés à rechercher la compensation dans l'esprit d'équipe, éviter d'être rattrappés par leurs bévues en championnat et batailler dur pour obtenir un résultat sécurisant, en prévision du retour.
Dans ce registre, les casablancais partent légèrement handicapé et risquent même de souffrir de l'absence de marque de sa pièce maîtresse du milieu Nabil Masloub, suspendu pour cumul de deux cartons jaunes. Ils miseront une nouvelle fois sur le "matador" Zmama qui séduit au fil des matches et s'impose comme le maître à jouer de l'équipe grâce à la fluidité qu'il apporte entre la défense et l'attaque.
De même, la "défaillance" offensive de l'équipe marocaine peut être rectifiée par l'incorporation probable du buteur de la ligue des champions en 2002, Hicham Aboucherouane qui n'a pu jouer au Qatar. Un retour qui permettra à Henri Michel d'établir un équilibre entre les deux flancs de la première ligne rajaouie.
Dans cette première partie de la double confrontation, les vert et blanc ont les moyens d'inquiéter leurs vis à vis encore faut-il qu'ils se montrent plus efficaces à la conclusion, ne pas foncer aveuglement et presser haut tout en sécurisant les arrières.
(MAP)
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