En remportant la Coupe de la CAF après s’être vaillamment comporté à Garoua (Cameroun), le Raja a offert à son public mais aussi à tous les Marocains un beau cadeau à la veille de l’Aid. Un succès qui met fin à une période de vaches maigres du football national.
Le Raja de Casablanca s’est adjugé, dimanche 23 novembre, la Coupe de la CAF (Confédération africaine de football) après son match nul (0-0) à Garoua face à l’équipe camerounaise de Coton Sport, en finale retour de cette compétition.
Au match aller, les Diables Verts s’étaient imposés à Casablanca sur le score de 2-0 (buts inscrits par Bidoudane et Dialo).
Partis avec une avance de 2-0 (par vraiment confortable vu la qualité de l’adversaire et sa motivation), les hommes de Henri Michel ont tenu bon durant les 90 minutes de jeu. Ils ont eu le mérite de sauvegarder l’inviolabilité de leurs buts. Mais sans jamais se cantonner en défense. Car le Raja s’est créé beaucoup d’occasions nettes de scorer. Mais la chance n’était pas du côté de Bidoudane, ni de celui de Aboucharouane qui l’a relevé en seconde période.
La prestation du gardien de but Mustapha Chadli est à mettre en exergue. Il fut sans conteste l’homme du match, évitant à son équipe d’encaisser des buts tout faits.
Un grand bravo à toute cette équipe rajaouie qui a ranimé la flamme. Surtout après une traversée de désert du football marocain.
Un grand bravo aussi à Henri Michel qui a su manager ses joueurs en leur faisant croire en la possibilité de la victoire finale, en les motivant et en les préparant bien comme il se doit à ce rendez-vous. Et la victoire du Raja est largement méritée puisque, à titre d’exemple, l’équipe a inscrit 26 buts en 10 matchs.
Les dirigeants du Raja méritent également forces encouragements. On le sait, la Coupe de la CAF ne rapporte pas grand-chose, ne fait qu’appauvrir les équipes participantes puisque la victoire finale ne vaut à l’équipe gagnante que la modeste somme de 500 mille DH alors que les dépenses (cas du Raja) se sont élevées à près de 3 millions de DH.
Mais on a bien cru à cette Coupe et à son apport moral et psychologique. Le deuxième sacre pour le Maroc après celui du Kawkab de Marrakech en 1996.
Un sacre qui vaut beaucoup et qui redore un peu le blason passablement terni du football national. En attendant les Lions de l’Atlas à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci d'ajouter votre commentaire ici