Le Maroc et les difficultés de l’Afrique du Sud à organiser le Mondial 2010 : Faut pas rêver !…

Source : la gazette du maroc

D’une part, les difficultés que rencontre l’Afrique du Sud sur le chemin de l’organisation de son Mondial 2010 et d’autre part le passage devant une commission disciplinaire de la FIFA du fameux Jacques Warner, le président de la Confédération d’Amérique du Nord et Centrale (CONCACAF) pour commercialisation illicite des billets d’entrée de la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Voilà deux faits apparemment ordinaires mais qui donnent néanmoins des idées et inspirent de beaux rêves à certains marocains.

L’Afrique du Sud puisqu’il s’agit du pays qui nous a chipé la chance d’organiser un mondial en 2010 , avec un écart insignifiant de deux voix (12-10) en dépit de la complicité tant de Sepp Platter, le président de la FIFA que du Kaiser Franz Beckenbaurer le président du comité d’organisation du Mondial Allemand de 2006. Et Jacques Warner parce qu’il s’agit du membre de la FIFA ayant reçu le maximum de cadeaux et de dollars sonnants et trébuchants de la part du Maroc avant d’aller voter pour l’Afrique du Sud.

De beaux rêves qui s’appellent par exemple, une sanction exemplaire contre le Sieur Warner et éventuellement, une nouvelle chance pour le Royaume, d’abriter un Mondial en profitant d’un retrait de la World Cup à Johannesburg.

Lorsqu’on voit que, malgré les quatre terrains ultra-moderne construits ou en cours de l’être à Fès, Marrakech, Tanger et Agadir, l’état des infrastructures sportives marocaines est des plus déplorables. Lorsqu’on assiste aux difficultés qu’éprouvent le Raja, le WAC et les FAR à disputer une Coupe arabe ou une Coupe d’Afrique des Clubs devant leurs supporters avec la fermeture du complexe Mohammed V et les menaces qui pèsent sur celui du Prince Moulay Abdallah et sur plusieurs autres terrains des clubs d’élite. Tout cela sans oublier le retard pris dans le réaménagement des terrains de Football, le retard pris dans l’application du système du professionnalisme et les débats passionnés que suscite l’éventualité d’une généralisation du gazon synthétique à travers le Maroc et les craintes de voir les footballeur perdre leur vocation de «techniciens-nés» au cas où ils ne s’adapteraient pas facilement à ce gazon.

Des arguments suffisants pour nous pousser à plus de bon sens et d’humilité. Un Mondial au Maroc c’est ( peut-être) pour 2026 après le Brésil 2014, l’Asie 2018 et l’Europe 2022. D'ici là, Dieu saura reconnaître les siens !…