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Championnat du GNFE de football : vers un nouveau duel Raja-FAR

Source : Le Matin

Le Raja de Casablanca remet en jeu son titre de champion, le plus inattendu cueilli à vingt secondes du baisser du rideau de l’ancien exercice, en rempilant avec l’école française et avec la nostalgie d’enchaîner une nouvelle série d’honneurs.


A en croire les pronostics de certains techniciens de l’élite contactés par la MAP, le Raja s’affirme comme le favori et part en pôle position mais dans un duel à deux avec les FAR pour l’emballage final. Les animateurs malheureux de la saison écoulée ont achevé leurs courses dans le marché des transferts d’autant plus que l’équipe a retrouvé de la quiétude en se qualifiant pour sa deuxième finale de rang en coupe du Trône.


Le champion en titre a également fait son shopping avec modération optant un peu plus pour sa pépinière. Ses éléments jouissent d’une confiance accrue et ont pris de la dimension le long de leurs sorties avant la saison. Mais la gestion d’un groupe, qui compte plusieurs internationaux et que la rumeur de départ vers d’autres cieux déstabilise quelque peu, constitue la principale difficulté pour le nouveau commandant de bord, d’Alain Fiard son deuxième souci sera d’inculquer une véritable discipline de groupe sur le rectangle vert sans brider les instincts créateurs de ses jeunes talents. Les tournois international d’Abha (Arabie Saoudite) et local Antifi ont donné un premier aperçu et permis à Fiard de se faire des certitudes grâce à un savant cocktail de trentenaires et de jeunes affamés de gloire. Des résultats confirmés, par la suite, par des victoires en matches amicaux (IRT 3/0 et SCCM 3/0).


Dans l’anti-chambre depuis belle lurette, le Wydad, qui a évité “ la saignée ”, repart en quête d’une stabilité à travers les résultats. Sa qualification pour le titre de la coupe du Trône dope le moral mais n’est nullement convaincante.


Pour l’entraîneur Jacky Bonnevay, la machine cale encore quelque part et l’équipe ne tourne pas autant qu’il l’aurait espéré surtout qu’un mois “ est insuffisant pour mieux préparer ” un groupe voulant mettre fin à une disette de plus d’une décennie et satisfaire un public qui ne vit que dans l’obsession de gagner un titre.


A la stabilité défensive de l’année précédente, un compartiment renforcé en ce début de saison par le retour au bercail de Lahcen Abrami qui a rempilé pour trois années, le technicien français aura la mission “ délicate ” de fructifier cet atout par une meilleure assise offensive, handicap majeur du championnat précédent.


Pour les habituelles grandes “ écuries ” du championnat, les compétitions africaines et arabes risquent de leur prendre énormément de forces et c’est dans la qualité des bancs de touche que les pièces de rechange seront puisées pour prévenir les éventuelles pannes de la mécanique dues généralement à la fatigue et aux suspensions. Dans ce registre, les FAR, Raja et Wydad sont les mieux pourvus en effectif.


Evoluant ainsi sur deux tableaux, les “ pirates ” de Salé auront probablement du mal à amplifier leur statut de “ séducteurs ” de la saison passée et ce, à la suite du départ d’éléments clefs. Sa mise en jambe face au Raja ne constitue nullement une reprise idéale mais sera un véritable test pour retrouver les repères avant d’aller monnayer son art au Koweit (championnat arabe). La “ déperdition ” risque de planer sur le groupe.


Le contingent des équipes “ tampons ” avec le CODM, qui a troublé les “ favoris ” deux saisons de suite avant de céder plus par usure de l’effectif, l’OC Khouribga, à l’ambition modérée, le Hassania, qui avait renvoyé les ténors réviser leurs copies deux années consécutives, ou encore le Moghreb Fès, nostalgique d’heures de gloire, tenteront dés l’entame de frapper les esprits et d’affirmer de nouvelles ambitions que seule la réalité du terrain et la richesse des effectifs tempèrent. Les préparatifs étant bouclés avec des fortunes diverses, l’entrée en la matière, le week-end prochain, pour un parcours de trente journées devra constituer pour les mieux affûtés les ultimes réglages alors que certaines formations à l’instar des nouveaux promus devront “ quémander ” les premières assurances sur l’avenir et évacuer cette pression des “ premiers ” balbutiements en élite, cas de l’Olympique de Safi qui a longtemps végété en étage inférieure.


Les Safiots ne sont pas les seuls dans cette situation incongrue, d’autres team lutteront pour le maintien et pour éviter les turpitudes des douleurs de la fin de l’exercice et en finir avec un parcours cahoteux difficilement maîtrisé.


Si les envolées victorieuses ne garantissent pas nécessairement le sacre final, les FAR en savent quelque chose, les démarrages poussifs ne sont pas non plus forcément préjudiciables. Il faut seulement posséder des arguments à faire valoir pour rétablir l’équilibre et aligner les résultats positifs avant que le bateau ne sombre.




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