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Coupe Davis : Le Maroc sans El Aynaoui et Arazi

Source : Aujourd'hui

Après Younès El Aynaoui, blessé et indisponible pour quelques semaines, c’est au tour de Hicham Arazi de déclarer forfait pour le match-barrage de la Coupe Davis Maroc-Australie, prévu du 24 au 26 septembre à West Perth. C’est ce qu’a annoncé une source proche de la Fédération royale marocaine de tennis, sans avancer les raisons de ce forfait. Mais pour le numéro deux du tennis national, ce n’est pas pour des raisons de santé, mais pour une affaire de sous.


Il y a quelques jours Arazi avait réclamé 70 % de la prime allouée par la FIT à la FRMT pour prendre part à ce rendez-vous australien. Chose que la FRMT, touché dans son orgueil, n’a pas appréciée. C’est ainsi qu’il a été décidé de faire aligner une équipe composée de jeunes joueurs : Mounir El Arej, Mehdi Tahiri, Mehdi Ziadi et Talal Ouhabi. Des joueurs inexpérimentés pour défendre les chances de l’équipe nationale face à un adversaire de gros calibre : l’Australie. Mission difficile d’autant plus que lesdits joueurs ne sont pas habitués à ce genre de rendez-vous.


Certes, l'Australie sera privée de son géant aux yeux verts, Mark Philippoussis, blessé à une hanche et qui sera remplacé par Todd Reid, 20 ans, mais les coéquipiers de Lleyton Hewit restent, quand même, les vainqueurs du dernier saladier d’argent. À rappeler que lors de la dernière rencontre de la Coupe Davis face à l’Argentine, au mois de février dernier à Agadir, et suite à l’abandon d’El Aynaoui et d’Arazi pour blessure, les El Arej et co ont montré leurs limites. Certes, pour leur première aventure, El Arej et, surtout, Tahiri, ont fait vibrer le public marocain présent sur le court central, mais, faute d’expérience, ils ont été balayés par l’équipe d’Argentine, menée par le grand Guillermo Coria.


Dans une déclaration faite sur les plateaux de la TVM, dimanche, dans l’émission «Le Monde du sport», Haggouch El Kébir, invité en tant que président de la commission technique, alors qu’il était directeur du Grand Prix Hassan II, a fait savoir que le Maroc défendra ses chances, en dépit de l’absence des deux mousquetaires, avant d’ajouter que la rencontre face à l’Australie sera l’occasion pour les jeunes joueurs de se mesurer aux grands noms du tennis mondial et hisser leur niveau de compétition. Or, que ce soit pour El Arej ou Tahiri, qui ont enfin décroché des contrats de sponsoring, le fait de les faire participer en tant que titulaires, alors qu’ils étaient tout le temps considérés comme des sparring-partners, est venu un peu sur le tard. Mal préparés, les deux joueurs, ainsi que Ziadi et Ouahabi, devront sortir leur grand jeu pour espérer créer la surprise sur la terre australienne. Et même si surprise il y a, le problème restera le même : la relève.


Plus que jamais, la question se pose avec acuité. Que ce soit El Aynaoui ou Arazi, les deux joueurs sont en fin de carrière. Tout au long des dix dernières années, ils n’ont cessé de donner le meilleur d’eux-mêmes faisant du Maroc l’une des grandes nations du tennis mondial. Si relève devrait y avoir c’est bien au niveau des responsables de la Fédération royale marocaine de tennis. «Comment voulez-vous que le tennis national progresse? Un président qui se croit au-dessus de la loi, une secrétaire qui a l’âge de la retraite, de l’argent jeté par la fenêtre, des joueurs qui payent leurs billets de leurs propres poches. C’est le cas de Bahia Mouhtassine, qui a fait le voyage à Alger pour participer aux Jeux panarabes. Bref, C’est l’anarchie totale au sein de la fédération», a déclaré à «Aujourd’hui Le Maroc», Yahya Fizazi, vice-président de la FRMT, en même temps président du club COC.


Comment peut-on, avec une fédération, qui n’a pas tenu son assemblée générale depuis quatre ans, et les mêmes hommes, obtenir des résultats meilleurs ? L’heure est, aujourd’hui, à la légalité et au changement. La petite balle jaune a besoin du sang neuf et non pas des responsables qui résistent au changement.


Par : Samir Boudjafad

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