L'arrivée au club de Tottenham (1ere div/Ang) de Noureddine Naybet, un joueur crédité d'une longue expérience internationale, sera un atout considérable pour la relance de ce club londonien, dont les dirigeants veulent renouer avec les titres et les sacres qui leur échappent depuis des années, rapporte dimanche "The Observer".
Dans le but de replacer Tottenham dans le panthéon des grands clubs anglais et européens, le directeur sportif du club, Frank Arnesen, avait opté pour le recrutement de jeunes talents dont l'âge ne dépasse pas les 25 ans, indique le quotidien, soulignant que la décision d'engager le joueur marocain, âgé de 34 ans, n'est pas fortuite.
La longue carrière internationale de Naybet, qui avait fait ses débuts au club du Wydad de Casablanca il y a deux décennies, était tellement séduisante qu'Arnesen, qui hésitait à recruter des vétérans, ne pouvait s'en passer, indique The Observer, rappelant que le capitaine des Lions de l'Atlas a brillé lors de ses deux premières sorties contre Liverpool et Newcastle.
Lors de ses deux rencontres, Naybet a dirigé la jeune équipe de Tottenham d'une main de maître et a réussi à maintenir sous contrôle les attaquants Milan Baros et Djibril Cissé de Liverpool et le renard de Newcastle et ancien capitaine de l'équipe d'Angleterre, Alan Shearer, souligne la publication.
Pour Naybet, l'âge importe peu en football. "Il faut surtout voir la performance du joueur sur le terrain", confie-t-il au journal.
Le joueur marocain, qui a évolué sous la houlette de plusieurs entraîneurs, retient surtout le nom du Gallois John Toshak.
"Toshak est mon idole", souligne Naybet, ajoutant que "C'est grâce à lui que j'avais signé pour le Deportivo La Coruna où j'ai passé huit saisons extraordinaires. Pour moi, Toshak est plus qu'un ami".
Naybet souligne que son ancien club galicien peut servir de modèle pour les clubs ne disposant pas d'énormes budgets et qui veulent conquérir les titres aussi bien au niveau national que continental.
"Il est difficile de gagner la Liga face à des clubs comme le Real Madrid ou Barcelone, mais Deportivo a donné l'exemple pour les clubs qui veulent se frayer un chemin au sommet", a-t-il dit.
La langue pourrait être un handicap pour Naybet, qui ne maîtrise pas l'Anglais, souligne le journal. Or, pour le joueur marocain un tel handicap ne l'empêche pas de s'entendre avec ses nouveaux coéquipiers. "Certes, je ne parle pas Anglais. Mais sur le terrain nous parlons la même langue", affirme-t-il.
Le journal britannique souligne, par ailleurs, que Naybet est le roi du football marocain. Avec plus de 100 matches internationaux à son actif, Naybet est déterminé à mener son pays vers la qualification aux phases finales de la Coupe du Monde et celles de la Coupe d'Afrique des Nations, prévues en 2006.
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