Source : telquel
J’adore Arriyadia, la meilleure chaîne culturelle du pays ! Les animateurs n’ont pas la tête de Saïd Zadok ou de Mohamed Lahmar, derniers survivants, avec le dinosauresque Mustapha Alaoui, de l’âge de pierre de la télévision marocaine. Les animatrices appartiennent à ces deux catégories de filles - les plutôt belles et les plutôt mûres - que je n’ai jamais eu le plaisir de croiser dans un stade de foot. Les talk-shows ressemblent vraiment à des talk-shows : des trucs creux mais agréables à suivre. Les rediffusions sont si nombreuses qu’elles peuvent facilement remplacer un bon paquet de somnifères. Et que dire des films “sportifs”, spécialité de ma chaîne culturelle préférée, sinon que c’est une super idée de programmer tous ces chefs-d’œuvre de kitsch et de mauvais goût estampillés Seventies. Que du bonheur ! Pour la première fois, j’ai la chance de suivre sur petit écran un Jackie Chan en version anglaise sous-titrée en arabe classique. Vraiment incroyable ! Les insultes d’adultes qui deviennent, par la grâce de nos amis traducteurs, de douces conversations. Les blagues en anglais qui perdent toute leur substance en arabe, mais n’en restent pas moins drôles, etc. Et puis, comme dans toute bonne chaîne culturelle, il y a le foot. J’en suis, grâce à Arriyadia, à mon énième visionnage du fameux Maroc-Portugal du Mondial 1986. Je peux décrire la trajectoire du ballon à la seconde près, le dos voûté (et la classe) de Dolmy, l’éternel bandage de Bouderbala, les inépuisables échanges de passes Bouyahiaoui-Zaki et Zaki-Bouyahiaoui, le football en marchant d’El Byaz, et puis tous ces shorts courts dont même la mode “vintage” ne voudrait plus. Ce Maroc-Portugal est même devenu l’une des rares choses au monde que je connaisse désormais par cœur. En un mot : merci Arriyadia !
J’adore Arriyadia, la meilleure chaîne culturelle du pays ! Les animateurs n’ont pas la tête de Saïd Zadok ou de Mohamed Lahmar, derniers survivants, avec le dinosauresque Mustapha Alaoui, de l’âge de pierre de la télévision marocaine. Les animatrices appartiennent à ces deux catégories de filles - les plutôt belles et les plutôt mûres - que je n’ai jamais eu le plaisir de croiser dans un stade de foot. Les talk-shows ressemblent vraiment à des talk-shows : des trucs creux mais agréables à suivre. Les rediffusions sont si nombreuses qu’elles peuvent facilement remplacer un bon paquet de somnifères. Et que dire des films “sportifs”, spécialité de ma chaîne culturelle préférée, sinon que c’est une super idée de programmer tous ces chefs-d’œuvre de kitsch et de mauvais goût estampillés Seventies. Que du bonheur ! Pour la première fois, j’ai la chance de suivre sur petit écran un Jackie Chan en version anglaise sous-titrée en arabe classique. Vraiment incroyable ! Les insultes d’adultes qui deviennent, par la grâce de nos amis traducteurs, de douces conversations. Les blagues en anglais qui perdent toute leur substance en arabe, mais n’en restent pas moins drôles, etc. Et puis, comme dans toute bonne chaîne culturelle, il y a le foot. J’en suis, grâce à Arriyadia, à mon énième visionnage du fameux Maroc-Portugal du Mondial 1986. Je peux décrire la trajectoire du ballon à la seconde près, le dos voûté (et la classe) de Dolmy, l’éternel bandage de Bouderbala, les inépuisables échanges de passes Bouyahiaoui-Zaki et Zaki-Bouyahiaoui, le football en marchant d’El Byaz, et puis tous ces shorts courts dont même la mode “vintage” ne voudrait plus. Ce Maroc-Portugal est même devenu l’une des rares choses au monde que je connaisse désormais par cœur. En un mot : merci Arriyadia !
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