Mounir Diane, le milieu de terrain lensois, a participé aux dernières minutes de Lens - Marseille. Ce matin, à la Gaillette, il a parlé de sa situation en club et en sélection nationale. "Le mois prochain, avec le Maroc, nous devons affronter le Gabon de Daniel Cousin. Pour le moment, j'attend la désignation des sélectionnés mais j'espère réellement en faire partie. Je veux m'imposer à Lens ainsi qu'en sélection marocaine"
Après un an en L2 à Bastia, Mounir Diane a retrouvé la L1 dimanche contre l'OM. Cette expérience à l'échelon inférieur l'a rendu plus fort. Il s'explique.
Mounir, vous êtes rentré pour le dernier quart d’heure dimanche face à l’OM. Cela faisait un petit moment que l’on ne vous avez pas vu à Bollaert ?
Oui, un peu plus d’un an. Ca m’a fait pensé à ma première à Bollaert contre le Mans en 2003. Mais ça fait plaisir de jouer et surtout de retrouver ce public.
La saison dernière, vous étiez prêté à Bastia en L2. Cette expérience a-t-elle été bénéfique ?
Oui, ça m’a rendu plus fort. Maintenant je suis plus costaud mentalement. En L2, il faut s’accrocher et gagner sa place. C’est un championnat très physique, où il faut répondre présent. Avant, je me laissais un peu trop aller.
A quel poste votre entraîneur Bernard Casoni vous utilisait-il à Bastia ?
Je jouais plus souvent sur l’aile droite. Mais bon, je préfère jouer derrière l’attaquant, même si sur l’aile il n’y a pas de problème. Et puis, jouer à ce poste me demandait plus de travail défensif et c’est ce que je devais travailler.
Par le passé, Bastia a connu des problèmes avec les joueurs de couleurs. Avez-vous ressenti cela ?
Pas du tout. Tout s’est très bien passé. Même en fin de saison, lorsque c’était plus difficile.
Avant Bastia, vous avez été contacté par Valenciennes. Vous ne regrettez pas la belle aventure de VA en L2 la saison dernière ?
Non, pas du tout. Personne n’imaginait Valenciennes réussir une telle saison. Et puis, à Bastia on jouait la montée, mais on l’a ratée sur la fin du championnat.
Après un an à Bastia, comment avez-vous retrouvez la Gaillette ? Quelles sont les principales différences ?
Déjà, les infrastructures. Ici, c’est le top, à Bastia ça n’a rien à voir. Et puis, il y a de grandes différences de mentalité entre le Nord et le Sud. Du fait que Bastia soit en L2, j’ai senti un club plus soudé, prêt à faire les efforts ensemble. Les joueurs étaient très solidaires. Ici, un peu moins, mais j’espère que ça va venir.
Dans le staff lensois, vous retrouvez Colbert Marlot, qui était votre entraîneur en CFA...
Oui, ça me fait très plaisir de le retrouver au côté de monsieur Gillot. Il m’a beaucoup aidé en CFA et son soutien est important.
Le Racing va avoir un calendrier très chargé en novembre. Comment abordez vous cette série de matches ?
On va avoir beaucoup de matches. Le coach va faire tourner et j’espère que j’aurais ma chance. Il faudra ne pas perdre à l’extérieur et faire le plein à domicile. Il faut qu’on remonte au classement !
Samedi, le Racing joue à Sedan. Est-ce aussi facile que de se concentrer pour la venue de l’OM ?
C’est un match à prendre comme les autres. Il faudra en tout cas le prendre comme celui contre l’OM. Sedan a de bons joueurs, mais on devra gagner là-bas pour récupérer les points perdus à domicile.
source: lensois.com
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