Abdelmjid Oulmers n'est pas prêt d'oublier de sitôt son passage à l'équipe nationale. L'international marocain, sociétaire du club belge de première division, Charleroi, est sorti de son silence pour faire part de son désagrément et de sa déception à l'égard de la famille du football marocain.
Convoqué pour son premier match international avec la sélection marocaine en novembre 2004 contre le Burkina-Faso, Oulmers n'a pu jouer que le temps de quelques minutes pour être victime d'une grave blessure qui l'avait éloigné des stades durant des mois.
Mais ce qui lui tient à coeur, ce n'est pas la fracture, un aléas du football, mais le fait qu'il soit oublié par l'instance fédérale marocaine, ne recevant en tout et pour tout qu'une seule visite, au lendemain de sa blessure, de l'ex-sélectionneur national, Badou Zaki.
Pourtant, le cas d'Oulmers a été érigé en grande affaire du football professionnel où Charleroi via le club du G14 (le groupe des clubs riches d'Europe) a porté ce dossier devant la Cour de justice européenne pour réclamer dommages et intérêts à la FIFA, estimés à plus de 600.000 euros.
Le fond du problème, s'il est purement financier pour le club-employeur, pour la partie marocaine, en revanche, il doit revêtir un caractère humain. Faire appel au service d'un joueur pour le laisser tomber par la suite, sans daigner prendre acte de son devenir professionnel, se perçoit comme un comportement indigne.
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