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Les Suisses se font bouffer par les lionceaux marocains ( 2 à 1)

Source : 24heures.ch


L’équipe de Suisse a complètement raté son entame d’année 2004. Hier à Rabat, la sélection de Köbi Kuhn a même essuyé l’une des défaites les plus mortifiantes depuis longtemps, très longtemps même.


Opposée à une sélection marocaine formée à la hâte, en raison de l’indisponibilité des héros de la récente Coupe d’Afrique des Nations (CAN), elle s’est logiquement inclinée 2-1 en laissant une impression de rare médiocrité. Le sélectionneur aura bien besoin des quatre mois à sa disposition avant l’Euro pour redonner une identité collective claire à son onze.



L’incident a tourné à la déconfiture. Les meilleurs joueurs marocains rentrés chez leurs employeurs après la finale de la CAN, et les espoirs concentrés sur leur match de samedi (qualificatif pour les Jeux d’Athènes), la Fédération marocaine avait d’abord proposé aux Suisses une simple équipe de club pour adversaire. Devant le refus helvétique, ils ont accepté de composer un groupe formé d’éléments du Raja et du WAC de Casablanca (club entraîné par le Neuchâtelois Michel Decastel), d’autres clubs également, auquel s’est ajouté un unique membre du groupe qui a pris part à la CAN, le gardien (27 ans et 3 sélections). Le matin même, les journaux du pays annonçaient que, contrairement aux accords passés la veille entre les deux fédérations, la rencontre aurait lieu à Marrakech et que le Maroc serait représenté par le seul Raja. C’est dire la confusion longtemps entretenue autour de cette affiche...


Déboussolés


Ces jeunes joueurs marocains avaient visiblement l’intention de saisir cette occasion de dévoiler leurs qualités. Ces «Lions de l’Atlas» n’étaient peut-être que des lionceaux, mais ils en avaient dans le ventre... et dans les pieds! Habiles techniquement, vifs, ils prenaient d’emblée l’initiative. Déboussolés, incapables d’imposer quoi que ce soit, les Suisses n’allaient jamais trouver leurs marques. «Voilà une bonne nouvelle pour l’Angleterre», lançait un journaliste norvégien à son collègue British, sous forme de boutade. Les deux hommes faisaient partie d’un groupe invité par le gouvernement dans le cadre de la candidature «Maroc 2010»...


La rage de Frei


Il ne croyait pas si bien dire. Certes, après la pause, les visiteurs mettaient davantage de conviction dans leur jeu, de hargne surtout, mais sans jamais connaître l’embellie espérée. Pire, ils capitulaient à deux reprises autour de la 80e minute, la première fois suite à un coup de coin (la balle sort, puis revient sur Ajeddou démarqué côté gauche; bonne frappe croisée), la seconde après un exploit de ce même Ajeddou ponctué par un coéquipier en embuscade devant Stiel. Inscrit dans les arrêts de jeu, le but rageur de Frei ne changeait évidemment rien au constat global de cette mauvaise soirée.


Inutile de dégager l’un ou l’autre nom dans ce magma helvétique, qui a péché dans tous les secteurs du jeu. Le constat a le mérite de la clarté. Mais nul doute que les Suisses n’avaient pas envisagé pareil ratage.

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