Vingt-huit ans après sa victoire en Coupe de France contre Nice, Nancy a récidivé en dominant l'OGCN 2-1 et remporté la Coupe de la Ligue pour ajouter un deuxième trophée à son palmarès, samedi au Stade de France.
Inconstants en Championnat (14e), éliminés sans gloire en 32e de finale de la Coupe de France par Strasbourg (4-0), les Nancéiens sauvent ainsi leur saison et obtiennent un ticket inespéré pour la Coupe de l'UEFA.
En 1978, Michel Platini avait offert à l'ASNL le seul titre de son histoire en inscrivant l'unique but de la rencontre au Parc des Princes. Cette fois, ce sont deux joueurs au pedigree moins prestigieux, les deux attaquants Zerka (22e) et Kim (65e), qui ont été les héros nancéiens.
Les Nancéens, qui se sont appuyés su un bloc très compact pour contrecarrer les tentatives de la triplette offensive niçoise (Vahirua, Bellion, Koné), ont également montré des vertus de courage en prenant le dessus en deuxième période malgré leur infériorité numérique après l'exclusion de Puygrenier à l'heure de jeu (61e).
Bien regroupé en défense et quadrillant parfaitement la large pelouse du SDF, Nancy a imposé d'entrée un défi physique aux Aiglons totalement paralysés par l'enjeu.
C'est Nancy qui allait profiter d'une erreur de marquage de de l'arrière-garde azuréenne pour ouvrir le score. A la réception d'un bon centre venu de la droite, Zerka décalait de la tête Berenguer, étrangement seul au second poteau. La reprise du milieu de terrain de l'ASNL était repoussée par Lloris mais Zerka, opportuniste, récupérait la balle et la glissait au fond des filets (22e).
Nice réagissait timidement et seul un coup franc bien brossé mais néanmoins hors cadre de Bellion (39e) donnait quelques sueurs froides au camp nancéien. La pause semblait pourtant avoir été salvatrice pour Nice qui égalisait sur une magnifique frappe enroulée de Vahirua à l'entrée de la surface après un travail titanesque de Koné sur le côté droit (49e).
Le carton rouge adressé à Puygrenier donnait même des ailes aux Aiglons mais Kim, bien alerté sur coup franc par Gavanon, douchait les espoirs niçois en trompant magistralement de la tête le malheureux Lloris (65e).
Les Azuréens tentaient par tous les moyens de revenir mais ni Rool (76e), qui trouvait le poteau gauche, ni Bellion sur coup de pied arrêté (78e) ne trouvaient la faille. Pour Nice, l'histoire s'est répétée.
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