Malgré un match nul (2-2) concédé à Chaban-Delmas face au Mans dimanche après-midi, Bordeaux, sauf accident, disputera la Ligue des Champions l'an prochain. Assurés d'être au moins troisièmes, les Girondins sont à 99,9 % dauphins de Lyon.
La réception du Mans lors de cette 36ème journée de Ligue 1 était l’occasion pour les Girondins de s’offrir une place en Ligue des Champions. Pour cela, les données étaient simples. Une victoire ou un match nul, et l’Europe était à eux.
Chamakh répond à Bangoura
Les Bordelais, privés de Laslandes et Smicer, tentaient dès le début de rencontre de mettre la pression sur des Manceaux sans De Melo, Lucau, et Périatambée. Néanmoins, les Sarthois allaient les premiers se montrer dangereux. Ismaël Bangoura, déjà buteur à l’aller, se retrouvait seul sur le côté gauche de la surface. Son centre-tir croisé n’inquiétait néanmoins pas Ramé en passant un bon mètre à côté (2e). Les Girondins allaient néanmoins rapidement répliquer par l’intermédiaire de Jean-Claude Darcheville. Parfaitement lancé par Fernando dans la profondeur, le Guyanais filait défier Rodolphe Roche. Malheureusement pour lui, le numéro 9 bordelais poussait trop loin son ballon et le portier manceau, d’une sortie autoritaire, pouvait s’emparer du cuir (6e). Après cette entame plutôt rythmée, la rencontre allait retomber en intensité pendant près de dix minutes. Une frappe de Fanchone, de vingt mètres, allait se charger de réveiller le stade Chaban-Delmas, sans pour autant inquiéter Ramé, qui captait tranquillement le ballon (17e).
Les Girondins, qui se montraient de plus en plus pressants, butaient inlassablement sur une solide défense mancelle, leur offrant quelques situations de contre. Sur l’une d’elles, Jemmali interceptait le ballon. Sa passe en retrait pour Ramé, mal assurée, profitait à Bangoura, qui filait ajuster Ramé dans la surface (1-0, 20e). Les hommes de Ricardo, particulièrement en difficulté pour poser le jeu, allaient lutter pendant près d’un quart d’heure avant d’être de nouveau inquiétants. Darcheville, alerté par Denilson dans la surface grâce à une superbe louche, était repris in extremis par Basa, qui sauvait la maison mancelle (35e). Sur l’action suivante, le Guyanais perçait plein axe. Il fallait une intervention limite de Basa dans la surface pour le stopper, obligeant M. Moulin à désigner le point de penalty. Marouane Chamakh ne tremblait pas, et remettait les deux équipes à égalité (1-1, 39e). La dernière occasion de cette première période était également bordelaise. Un coup franc contré de Jemmali retombait sur l’omniprésent Darcheville, dont la frappe puissante trouvait le poteau d’un Roche visiblement battu (41e). M. Moulin renvoyait donc les deux équipes aux vestiaires, sur un score de parité plutôt logique.
Au retour des vestiaires, les Girondins semblaient être sur la lancée de leur bonne fin de première période. A peine quelques minutes de jeu et Denilson, à hauteur du point de penalty, reprenait un centre de Faubert venu de la droite. Le ballon, un peu trop enlevé, finissait sa course hors du cadre (47e). La rencontre était complètement à l’avantage des Girondins, qui se créaient logiquement les meilleures occasions. Denilson, particulièrement en vue, semait la panique dans la défense sarthoise. Par une série de petits gri-gri, le Brésilien arrivait jusqu’à Roche, qui intervenait bien. Néanmoins, le ballon revenait sur Chamakh qui servait Darcheville dans la surface. La frappe puissante du Guyanais transperçait la défense et finissait sa course au fond des filets (2-1, 53e). Les Girondins étaient tout près, quelques minutes plus tard, d’inscrire le but du K.O. Faubert, parfaitement décalé par Fernando, filait défier Rodolphe Roche. Le Cannois, malheureusement pour lui, poussait trop loin son ballon, et le gardien sarthois pouvait donc s’emparer du ballon (59e).
Sur l’action suivante, Marouane Chamakh imitait son partenaire en se présentant seul face au gardien sarthois, mais le Marocain copiait trop bien son acolyte, et Bordeaux loupait une nouvelle opportunité (62e). La dernière demi-heure allait marquer un très net changement de physionomie. Les Girondins, surtout soucieux de préserver leur avantage ou au moins d’obtenir le nul, se recroquevillaient derrière, pour attendre quelques contres. Logiquement donc, Le Mans refaisait surface. Romaric, à vingt-huit mètres, s’essayait à une frappe puissante, mais le ballon de l’Ivoirien finissait sa course hors du cadre (69e). Dix minutes plus tard, la domination des hommes de Frédéric Hantz trouvait récompense. Un marquage un peu lâche d’Henrique sur Grafite permettait au Brésilien, à la limite de la surface, d’ajuster Ramé du pied droit (2-2, 80e). Les Girondins, bien qu’amers de se faire reprendre si près de la fin, se contentaient de préserver le score. M. Moulin sifflait donc la fin du match sur un score de parité qui offre aux Girondins la Ligue des Champions à 99,9%. En effet, seul Rennes, à la différence de buts très défavorable, peut encore revenir. Les Manceaux, quant à eux, rétrogradent à la dixième place. Prochaine rencontre des deux équipes : Nantes- Bordeaux et Le Mans – Lens.
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