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17 stades seront gazonnés avant la prochaine saison

Source : Al bayane

La FRMF a constitué une Commission ad hoc chargée de la mise à niveau du football national. Les membres fédéraux ont été conviés à la dernière réunion de ladite commission, mais seuls deux ont répondu positivement à l’appel, à titre d’observateurs. Mais le plus important, c’est que les représentants de l’Intérieur et des Travaux publics, ont fait un exposé sur l’état de l’infrastructure au Maroc, avec la présentation de pas moins de 27 stades susceptibles de profiter de l’installation de nouveau gazon et de gazon artificiel.


17 stades mais sans Moulay Rachid, squatté


Pour le moment, 17 stades ont été retenus et qui seront opérationnels avant la prochaine reprise du championnat, les travaux vont démarrer en juin 2006 et achevés trois à quatre mois plus tard.
A Casablanca, on a retenu, outre le Complexe Mohammed V, qui a été pris en charge par une société espagnole, aux frais du Conseil de la ville, le complexe Père Jégo et le complexe Tessema.
Rien à propos du Complexe Moulay Rachid ou encore du complexe Larbi Zaouli ou Larbi Benbarek, objet de la plus grande escroquerie du siècle dernier, qui sont sacrifiés sur l’autel de l’improvisation, à un moment où Casablanca a besoin d’une dizaine de stades pour satisfaire la grande demande bidaouie.
D’ailleurs, l’absence de stades de haut niveau ont nui au football casablancais, qui n’a plus que deux clubs en élite, le Wydad et le Raja et deux en GNF II, le RAC, qui s’apprête à fêter ses 88 ans et le Rachad Bernoussi, club-pépinière mais qui ne semble pas satisfaire aux bonnes conditions d’une gestion professionnelle et se cantonne dans l’amateurisme, faute de stade digne du Bernoussi.
Pour le reste, les autres, tous les autres, le TAS, qui a un stade et même deux, avec son ancien terrain, livré à l’oubli et certainement à la spéculation immobilière, l’Etoile Jeunesse, chère à Hadj Mohamed Noudir, Aïn Sebaâ, qui a son terrain également ou encore le Majd Al Madina, qui a remporté la Coupe du Trône, contre la RSS, tous parasitent en Groupement amateur.
Donc, avec le choix de quelques stades à Casablanca, on se suffit du minimum, en oubliant que la capitale économique mérite plus et devrait répondre à un quota, car c’est Dar Al Baida qui devrait constituer le poumon du football national.
En replaçant Casablanca dans la perspective 2025, on se rend compte que son renforcement infrastructurel est seul capable de la rendre fonctionnelle et partant prolifique en production de godasses de qualité.
Le contraire donnerait la situation actuelle, rachitique et sans véritable pépinière, avec le recours aux professionnels émigrés !
Une étude s’impose, sans démagogie, à un moment où le projet de la mise à niveau risque de souffrir des éternels choix bureaucratiques, sans prise sur la réalité.
Le complexe Moulay Rachid a une capacité d’accueil de quelque 15000 à 20.000 spectateurs, avec une infrastructure omnisports et des conditions d’animation et d’accueil sportifs de haut niveau, y compris pour le parking de voitures.
Mais le Complexe Moulay Rachid a été squatté par des familles entières, qui habitent dans les vestiaires et qui y sont après avoir corrompu des agents d’autorité ou donné leurs voix à des élus véreux!
La solution consisterait à reloger ces familles et à interdire, définitivement, à l’avenir, que des privés établissent gîte dans les stades et les terrains de sport.


Pour un autre type de stades


Mais pour le moment, le complexe Moulay Rachid devrait être retenu, dans le cadre de la mise à niveau et mis à la disposition des clubs en championnat, surtout pour les matches à affluence moyenne.
On peut également regarder du côté des sponsors et les impliquer dans la gestion commerciale des stades, en s’inspirant de ce qui se passe ailleurs, avec la formation de stadiers, chargés de la sécurité et de la gestion humaine et commerciale.
Il est temps de clamer haut et fort une vérité qui a été placée sous le sceau du tabou, jusqu’à présent, c’est que la police n’a plus à s’occuper de la sécurité à l’intérieur des stades et qu’il faudrait valoriser les stadiers, pour ramener le travail de la police à celui du contrôle de la circulation et du maintien de l’ordre par des interventions SOS, en cas d’urgence.
C’est comme ça que ça se passe, en Italie, en Espagne ou en France, objet de tas de problèmes de violence et de hooliganisme, mais on ne voit jamais des policiers, portant des brodequins, courir pour encercler l’arbitre, en vue de le protéger des joueurs, comme si les règlements ne sont pas dissuasifs et font encourir le pire à tout auteur d’agression sur l’arbitre.
On pourra alors parler de stades policés, de stadiers et de policiers stadiers, c’est à dire des agents de la Sûreté Nationale, qui suivent une formation spécialisée, destinée à en faire les interlocuteurs des gestionnaires de nos stades, ceux qui naîtront de la mise à niveau.


Construire avec le peuple


Un stade n’est jamais réduit à la seule tâche d’accueillir des matches de football pour devenir, ensuite, «un cimetière» selon le bon mot du sociologue-urbaniste Sansot, mais c’est un lieu d’animation, de commerce, de rendez-vous pour les entrepreneurs, de fête, de joie et de bonheur, y compris pour les femmes.
Nos stades devraient répondre à toutes ces sollicitations, y compris et surtout pour ceux qu’on s’apprête à construire.
Il faudrait, peut-être, le faire dans le sens souhaité par Fethi, l’architecte égyptien qui voulait, jusqu’à sa disparition, «construire avec le peuple».
Il y a une culture footballistique, qui n’est pas encore analysée chez nous et qu’on maîtrise encore mal, chez nos technocrates et autres décideurs, dont beaucoup ne sont jamais allés dans un stade de football et qu’on charge, malgré eux, et contre eux de participer à l’édification de nos stades, voire même à en être les maîtres d’oeuvre...
Espérons que tel ne soit pas le cas de la Commission chargée d’édifier des stades sur lesquels on va être jugé jusqu’en 2100 et plus.


Belaïd BOUIMID

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