La Fédération Royale Marocaine de Football tiendra, ce vendredi, son assemblée générale avec comme ordre du jour la lecture et l'approbation des rapports moral, financier et technique et l'élection du tiers sortant.
Il est certain qu'à la veille de ces assises, des tractations et autres bruits de coulisses seront engagés dans les terrasses de café comme dans les salons feutrés.
Tous les sportifs, du moins ceux qui continuent à suivre de près le football national, vont rester à l'écoute de tout ce qui se dira et se décidera à cette occasion, en particulier les observateurs casablancais déçus par les manigances de certains dirigeants de petits clubs qui ont réussi à écarter le WAC considéré, depuis longtemps, comme l'une des locomotives du football national.
Les tractations en coulisses des uns et des autres ont fini par pourrir le climat au sein du Groupement national de football dont le président Mhamed Aouzal n'avait nullement besoin au moment où l'on parle, de plus en plus, de la mise à niveau qui ne verra certainement jamais le jour depuis que certains dirigeants ont décidé de prendre en main cette instance. Le WAC en a payé les frais et s'est retrouvé isolé du reste des clubs.
La famille wydadie attendra donc une nouvelle fois le verdict des urnes à l'occasion de l'élection des candidats qui postuleront à un poste au sein de la Fédération.
Il est certain que le grand club bidaoui sera épaulé, cette fois-ci, par les clubs amis comme le Raja, le RAC, le Rachad et d'autres. S'il est une commission qui sera particulièrement suivie après la nomination de son président, c'est bien celle de l'arbitrage à un moment où le championnat est arrivé à une phase cruciale.
Si dans le bas du classement, on peut déjà avancer que l'UST et le Chabab ont presque un pied en division inférieure, en revanche c'est toujours une lutte acharnée qui est engagée entre le leader le WAC et son dauphin le Raja, les FAR ayant reculé après le nul enregistré à Safi. Donc les arbitres devront faire preuve, à la fois, d'autorité, de responsabilité et d'honnêteté.
Nombreuses sont les rencontres qui ont été faussées par un arbitrage défaillant et nombreuses furent les équipes qui ont été frustrées de ne pas avoir eu gain de cause après les frasques d'un homme en noir. Il y a eu des abus qui, malheureusement, n'ont pas été sanctionnés.
C'est l'une des tares de notre football et les souvenirs de matches faussés par l'arbitrage sont encore vivaces dans les esprits. Pas une équipe n'a échappé, un jour ou l'autre, à des erreurs d'arbitrage, malgré la présence de ces fameux «espions» envoyés par la commission d'arbitrage pour superviser le comportement d'un arbitre.
Ce sont surtout le WAC et le Raja qui ont des appréhensions car, après la tumultueuse assemblée générale du GNF, la confiance n'est plus de mise et chacun essaye de croire que cette fin de saison se déroulera dans la clarté et la transparence, en particulier au niveau de l'arbitrage.
Il fut un temps où un homme assura avec brio la présidence de cette commission, en l'occurrence Ahmed Ammouri, le président du Rachad Bernoussi, qui s'était entouré d'une équipe performante. Une main de velours dans un gant de fer. Il a résolu la majeure partie des problèmes liés à l'arbitrage aussi bien au niveau de la désignation, des sanctions que de la formation.
Et d'aucuns espèrent son retour au sein de la commission d'arbitrage pointée du doigt, depuis quelque temps, à chaque fois qu'un arbitre dépassait les limites de l'erreur humaine. Les émissions sportives télévisées du week-end ont souvent montré des images peu reluisantes de certains «sifflets» qui traînent des casseroles et qui n'ont jamais été sanctionnés pour leurs flagrantes erreurs.
On attendra donc avec beaucoup de curiosité cette assemblée générale qui accouchera du nouveau bureau fédéral. Quelle allure aura ce comité pour cette saison ? Réponse vendredi après les élections.
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