L'ex-international olympique marocain, Abdelhak Aït Laârif, pourrait bien prendre une nouvelle direction, tout en restant dans le Golfe. Il intéresse au plus haut point le club qatari d'Al Rayan prêt à mettre le paquet pour s'attacher ses services.
Si ce transfert se concrétise, il sera le troisième pour Aït Laârif en l'espace de moins de deux saisons. L'ex-wydadi avait défrayé la chronique en quittant la demeure des Rouges pour la formation du CS.Sfaxien contre un montant d'un peu plus de cinq cent mille de dollars pour une durée de trois ans. Il s'était contenté d'un court passage du côté de la Tunisie, pour que son nouveau club le cède dans un premier temps à titre de prêt avant de le transférer définitivement pour un million de dollars à l'équipe saoudienne d'Al Ahly.
En championnat d'Arabie, Abdelhak Aït Laârif, grâce à son jeu aussi stylé que fringant, n'a pas tardé à s'illustrer et à s'imposer comme la pièce-maîtresse de l'effectif d'Al Ahly. Une distinction qui lui a valu de taper dans l'œil des recruteurs d'Al Rayan, club qui foisonnent de stars à la pré-retraite comme le Brésilien, Sony Anderson.
Abdelhak Aït Laârif pourrait donc rejoindre le contingent de joueurs marocains évoluant au Qatar, dont on citera les plus en vue Youssef Chippo et Amine Rbati et être le deuxième international marocain, après Bouchaib Lambarki, à porter les couleurs rouge et noire de ce club phare du football qatari, en quête de titres sur les scènes arabe et asiatique.
Reste à souligner que le plus grand perdant dans cette affaire est le Wydad de Casablanca qui, faute de contrat en bonne et due forme avec le joueur en question, le club casablancais ne percevra pas sa part de cet éventuel transfert. Un manque à gagner, plutôt un sacré pactole qui partira en fumée, et la responsabilité ne peut incomber qu'à des dirigeants qui s'entêtent à engager des joueurs avec des contrats dont les clauses ne sont pas bien définies.
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