Nouveau scandale et nouvelle « salade » sur l’assiette de la FRMF qui collectionne les bourdes des uns et des autres sans pouvoir trancher dans le vif et dissuader les jongleurs de statuts mal-intentionnés.
Cette fois-ci - encore ? - le WAC est mêlé, malgré lui, dans une transaction pour le moins rocambolesque et proprement incroyable.
Cela commence la semaine dernière lorsque la star du MAS, Omar Hassi, annonce la veille de MAS-JSM, de quitter la concentration de l’équipe fassie sans formuler de raison.
Interrogés à ce sujet, des dirigeants n’ont pu nous donner des réponses.
Le plus plausible reste celui de soutirer un plus au salaire. Ses coéquipiers, sans lui, sont contraints au match nul au stade Hassan II.
48 heures pus tard la bombe explose lorsque l’on apprend qu’Omar Hassi a participé à l’entraînement du Wydad du mardi.
Les dirigeants du MAS n’en reviennent pas. Ce n’est quand même pas un training de début de saison.
Saâd Akesbi veut en avoir le cœur net et contacte Abdelilah Menjra qui confirme la nouvelle tout en apprenant à un président fassi éberlué que Hassi est arrivé au WAC avec des papiers et... donc sans contre partie à débourser à son club d’origine.
Akesbi et cie sautent au plafond, eux qui, en début de saison, avaient demandé au même WAC 200 millions de centimes pour la cession de Hassi !
Un comité du MAS qui, une fois la transaction abandonnée, avaient accédé aux exigences d’Omar Hassi : 10 millions casqués par un dirigeant fébrile, à côté d’un salaire revu à la hausse.
A partir de là les choses sont rentrées dans l’ordre comme le prouvent les prestations régulières du n° 10 local à Fès comme à l’extérieur jusqu’au coup de théâtre de ce mardi.
Sachant que les signatures déposées à la FRMF sont celles des présidents et secrétaires généraux, et que le président Akesbi et secrétaire Abdelkhalek sont ahuris de l’attitude de Hassi, on se demande sur quel genre de document et d’authentification le WAC s’est-il basé pour accueillir en son sein un joueur de renommée nationale qui offre ses services à l’œil ! Et ce sans aucun contact préalable avec ses employés du MAS. Bizarre cadeau de Noël.
Bizarre aussi le fait de prendre le risque de laisser s’entraîner parmi les rouges un joueur jusque-là assuré chez le MAS. Et si par malheur le gars s’était blessé ? Qui paierait les pots-cassés ?
Les dirigeants fassis réunis d’urgence ce mardi soir crient à la falsification.
Ils ont tout de go saisi les instances fédérales pour dénoncer la mascarade.
Quelle mouche - le pluriel n’est pas exclu - a donc piqué le ou les instigateurs d’une telle entourloupette qui ne servirait en fait ni clubs en présence, ni football marocain déjà suffisamment éclaboussé avant la mi-temps de son championnat.
Au fait, que dit la FIFA dans l’affaire Hassi ?
Anas LAHRICHI
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