L'équipe nationale olympique de football a été battue, hier à Addis Abeba, par son homologue éthiopienne sur le score de un but à zéro, en match comptant pour l'avant-dernière journée des éliminatoires africaines (groupe C) pour les Jeux Olympiques d'Athènes-2004. Le but a été marqué par Amine Erbati contre son camp dans les dernières minutes de la partie (90+1è) de cette rencontre disputée au «Stadium» d'Addis Abeba, sur une pelouse très moyenne qui empêchait les joueurs de mieux faire circuler le ballon.
Pourtant tout laissait croire que la partie allait se terminer sur un nul blanc, puisque l'équipe éthiopienne, malgré son acharnement, ne semblait pas avoir les moyens de scorer et n'avait à aucun moment su créer une seule occasion nette.
Toutes les actions quelque peu désordonnées des Ethiopiens se heurtaient à la défense marocaine composée de deux rangées. En pointe, seuls Chemmakh et Bouabid partaient en embuscade au milieu des défenseurs éthiopiens.
Côté marocain, pas moins de trois actions claires et nettes de marquer ont été enregistrées, grâce notamment à des débordements de Mehdi Touil (25è, 45è et 58è) dont les infiltrations et les dribbles ont été remarquables.
Pour le stopper, les défenseurs éthiopiens ont du faire montre d'agressivité et nombre d'entre eux ont écopé de cartons jaunes. A part cela, la sélection marocaine évoluait sans oser, menant des attaques appuyées pour pouvoir marquer.
Hormis ces incursions de Mehdi, rien n'a été enregistré au cours de la première mi-temps, aux termes de laquelle Chemmakh a failli perdre ses nerfs devant un défenseur éthiopien qui n'a pas cessé de le provoquer. A la reprise, rien n'a changé surtout du côté de l'équipe nationale olympique, qui se contentait de récupérer dans son camp les balles et de tenter vainement des infiltrations par les flancs.
A la 60e minute, Chemmakh a été remplacé par Mustapha Alioui, dont les actions laborieuses ont failli donner leur fruit vers la 85e minute.
Pour ce qui est de l'arbitrage du trio égyptien (Ahmed Oud assisté par Sobhi Rached et Bacher Bachir), il a été irréprochable.
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