Source : l'économiste
· Une approche «business» a été choisie pour présenter le dossier de candidature
A 53 jours du vote de la FIFA désignant le pays qui sera chargé de l'organisation de la Coupe du monde de football en 2010, les chances du Maroc semblent se consolider. A en croire différents articles de presse et déclarations de hauts responsables du Comité exécutif de la FIFA, le «Maroc a présenté un dossier technique très solide. Le meilleur qu'il ait été donné à cette organisation d'examiner». La déclaration est de Joseph Blatter, le patron de la FIFA.
En effet, le Royaume a concocté un dossier fiable et réaliste. Toutes les exigences et stipulations du cahier des charges ont été respectées. «Un dossier en béton», affirment les responsables du dossier de candidature. Des affirmations qui laissaient sceptiques plus d'un, il y a encore un mois. Sur le terrain, les travaux d'infrastructure, entamés il y a quelques mois, ont de quoi les convaincre.
«Nos chances sont donc très grandes et très sérieuses comme elles ne l'ont jamais été», affirme Youssef Benchekroun, responsable du Pôle infrastructures, sécurité et services au sein du Comité de candidature du Maroc. «Tous les éléments favorables se sont conjugués de la manière qu'il faut à l'occasion de cette candidature», ajoute-t-il. Mais quels sont ces éléments? D'abord, c'est un Maroc nouveau qui présente sa candidature. Beaucoup de choses ont changé depuis quatre ans, notamment la libéralisation du secteur des télécommunications. Ensuite, une véritable stratégie pour le développement du pays a été mise en place. Fondée sur le développement de l'industrie du tourisme dans la vision 2010, cette stratégie est un atout fort pour l'organisation d'un événement de la dimension d'une Coupe du monde de football, vu qu'elle va permettre une importante capacité d'accueil. Il y a aussi la connexion des villes susceptibles d'accueillir la compétition par un réseau autoroutier performant. Il y a également l'amorce d'une libéralisation du transport aérien. Enfin, comme l'affirme Youssef Benchekroun, «l'approche est différente de celles suivies au cours des précédentes candidatures». En effet, c'est une “approche business” qui a été privilégiée cette fois-ci. Elle est donc beaucoup plus réaliste et obéit à des critères managériaux très stricts. Ce sont ainsi des équipes spécialisées dans la gestion de projets qui ont été chargées de l'élaboration et du montage du dossier de candidature. A côté de ces équipes, des conseillers nationaux et internationaux, au fait des concepts d'organisation d'une Coupe du monde, ont travaillé d'arrache-pied à la formulation de la candidature.
Lors des candidatures précédentes, «nous ne savions pas à qui nous avions affaire et donc on ne savait pas comment parler aux gens de la FIFA, nous n'avions pas une vision bien claire, ni d'éclaireurs», souligne Benchekroun.
Un dossier nouveau
· Une approche «business» a été choisie pour présenter le dossier de candidature
A 53 jours du vote de la FIFA désignant le pays qui sera chargé de l'organisation de la Coupe du monde de football en 2010, les chances du Maroc semblent se consolider. A en croire différents articles de presse et déclarations de hauts responsables du Comité exécutif de la FIFA, le «Maroc a présenté un dossier technique très solide. Le meilleur qu'il ait été donné à cette organisation d'examiner». La déclaration est de Joseph Blatter, le patron de la FIFA.
En effet, le Royaume a concocté un dossier fiable et réaliste. Toutes les exigences et stipulations du cahier des charges ont été respectées. «Un dossier en béton», affirment les responsables du dossier de candidature. Des affirmations qui laissaient sceptiques plus d'un, il y a encore un mois. Sur le terrain, les travaux d'infrastructure, entamés il y a quelques mois, ont de quoi les convaincre.
«Nos chances sont donc très grandes et très sérieuses comme elles ne l'ont jamais été», affirme Youssef Benchekroun, responsable du Pôle infrastructures, sécurité et services au sein du Comité de candidature du Maroc. «Tous les éléments favorables se sont conjugués de la manière qu'il faut à l'occasion de cette candidature», ajoute-t-il. Mais quels sont ces éléments? D'abord, c'est un Maroc nouveau qui présente sa candidature. Beaucoup de choses ont changé depuis quatre ans, notamment la libéralisation du secteur des télécommunications. Ensuite, une véritable stratégie pour le développement du pays a été mise en place. Fondée sur le développement de l'industrie du tourisme dans la vision 2010, cette stratégie est un atout fort pour l'organisation d'un événement de la dimension d'une Coupe du monde de football, vu qu'elle va permettre une importante capacité d'accueil. Il y a aussi la connexion des villes susceptibles d'accueillir la compétition par un réseau autoroutier performant. Il y a également l'amorce d'une libéralisation du transport aérien. Enfin, comme l'affirme Youssef Benchekroun, «l'approche est différente de celles suivies au cours des précédentes candidatures». En effet, c'est une “approche business” qui a été privilégiée cette fois-ci. Elle est donc beaucoup plus réaliste et obéit à des critères managériaux très stricts. Ce sont ainsi des équipes spécialisées dans la gestion de projets qui ont été chargées de l'élaboration et du montage du dossier de candidature. A côté de ces équipes, des conseillers nationaux et internationaux, au fait des concepts d'organisation d'une Coupe du monde, ont travaillé d'arrache-pied à la formulation de la candidature.
Lors des candidatures précédentes, «nous ne savions pas à qui nous avions affaire et donc on ne savait pas comment parler aux gens de la FIFA, nous n'avions pas une vision bien claire, ni d'éclaireurs», souligne Benchekroun.
C'est donc un dossier nouveau, un Maroc nouveau qui postule à l'organisation de l'édition 2010 de la Coupe du monde de football. A tout cela, il faut ajouter la mobilisation de toutes les populations marocaines. C'est que l'on commence à y croire réellement. La dernière performance de l'équipe nationale en Coupe d'Afrique semble avoir donné de l'élan à cette candidature. C'est pourquoi les chances du Royaume ne s'en trouvent que plus renforcées. La sérénité qui caractérise le comité chargé de la candidature en dit, elle aussi, long sur ces chances. «Nous sommes dans le coup cette fois-ci, mais vraiment dans le coup», affirme avec conviction Youssef Benchekroun.
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