Une chose est sûre, le Maroc y croit. Il croit en ses chances qui sont d’ailleurs réelles; En témoigne, cette ardeur avec laquelle la campagne est menée. Avec compétence aussi.
Après d’autres médias tours qui ont concerné les confrères étrangers, c’était au tour d’une trentaine de journalistes nationaux d’aller constater sur le terrain l’avancement des travaux. C’était plutôt rassurant
La première étape de ce «mini-périple» Casablanca-Tanger. A peine avait-on pris conscience du décollage qu’il fallait se préparer pour l’atterrissage. Autre atout de taille auquel les votants ne sauraient être insensibles surtout qu’il s’applique à tous les sites et à toutes les villes retenues pour accueillir les matches du mondial 2010.
Un échantillon de l’infrastructure hôtelière servi le soir-même, via «le Movempik», un modèle du genre que les invités du Mondial sauront apprécier à coup sûr.
Le lendemain une double visite s’imposait avec pour entrée la nouvelle gare ferroviaire de la ville du Détroit. C’est pratique et c’est clean, avec en prime un salon d’honneur aux fauteuils cousus. L’ONCF nous rassure-t-on est parti pour doter le pays de gares aussi belles, aussi accueillantes.
Cap par la suit sur le chantier du grand stade de Tanger où les travaux vont bon train pour qu’il soit fin prêt en juin 2007. L’architecte responsable transmet à l’auditoire, avec aisance et compétence, cette satisfaction de bien faire que l’on partageait avec plaisir.
Une belle «trotte» attendait le groupe pour rallier Fès. Par bus cette fois. Histoire d’apprécier les bienfaits de l’autoroute et la sécurité qu’elle procure.
A Fès, ce sera le Sheraton qui a sûrement à faire un petit effort pour être à la hauteur de la chaîne dont il porte le nom et de l’évènement que tout le Maroc attend.
Le grand stade de Fès est bien sur pied et ce n’est pas sans raison qu’il a énormément plu aux journalistes étrangers qui l’ont visité. Ce complexe qui est à quinze petits kilomètres de l’aéroport et à 10 du centre ville. Il répond d’ores et déjà aux normes internationales. Il lui manque tout juste deux tableaux d’affichage électronique et une pelouse idoine. Et ce n’est pas si compliqué que cela. La visite de Fès à également valu par ce dîner à “l’Arabesque”, un restaurant-riad typiquement marocain. Avis aux gourmets et autres mélomanes.
A quelques mètres du complexe sportif, un autre grand projet : le CHU Hassan II. Là aussi les travaux battent le plein. Ce centre hospitalier faisait défaut à la capitale spirituelle. Plus pour longtemps. Il vient à point nommé pour servi la campagne 2010 et être à la disposition des hôtes de Maroc 2010.
Fès-Rabat via Sehoul. A Shoul, il s’agissait de prendre connaissance d’une installation d’un autre genre, mais tout aussi nécessaire, tout aussi indispensable pour réussir le mondial : Les télécommunications. C’était l’occasion aux responsables de Maroc-Telecom de mettre les présents au faîte de l’évolution réalisée dans ce domaine et qui place le Maroc parmi les pays les plus évolués dans le domaine.
A Rabat, on s’est abstenu de visiter le complexe Moulay Abdellah, opérationnel depuis belle lurette et donc connu de tous. “La Péniche” à Rabat un endroit convivial pour amis et famille.
Rabat-Marrakech, ce n’était pas la porte à côté, mais cela valait le coup d’être tenté. La verdure faisait oublier les longs kilomètres parcourus.
Marrakech a un charme tout particulier. “Atlas-Médina”, un nouvel hôtel a eu raison de s’imprégner de ce charme et de cette spécifié marrakchie.
Comme l’on a eu raison de retenir la ville ocre comme capitale du mondial où siègeront les membres de la FIFA. Le coup d’envoi y sera donné. Dans ce stade de 70.000 spectateurs séparé de l’aéroport par quelque 14 km, et de centre ville par 7 km. Les travaux seront achevés en juin 2007. Si ce n’est pas avant, parce que l’on est en avance sur le planning initial. Ce sera là un vrai bijou. Il ne sera pas sens rappeler celui de Sampdoria, mais, bien sûr, avec un cachet typiquement marrakchi.
Côté gastronomie et autres dîners spectacle, c’est “Anbra” qui a été servi de témoin.
En guise de conclusion, il y aurait lieu de louer les efforts de l’Association “Marroco 2010” à travers Youssef Benchekroun, Mhammed Zghari, Saïd Nejjar et Bachir Thiam.
Mohamed BENARBIA
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