Le sport national et le football en particulier se sont endeuillés, vendredi, par la disparition tragique d'une autre victime du football, en l'occurrence Azeddine Hadif, suite à une hémorragie cérébrale. Après le décès du jeune supporter du Raja, Ali Zaki (12 ans), et l'état critique de son frère cadet (toujours admis en réanimation dans une clinique de la ville de Casablanca), voilà que les informations font état du décès d'une autre victime de cette bousculade monstre survenue lors de la rencontre comptant pour les huitièmes de finale de la Champions League.
Azeddine Hadif, 58 ans, père de quatre enfants, faisait partie du comité d'organisation du match. Certaines informations affirment que feu Hadif a décédé dans la bousculade qui a sévi lors de la sortie du stade au moment où seules 3 des 15 portes étaient ouvertes pour donner accès à la rue.
Ces 3 portes ouvertes étaient désignées au public afin de « bien canaliser la masse impressionnante de supporters venus suivre ce choc !» déclare-t-on ! Mais 3 accès étaient-ils suffisants pour vider un stade d'une grande foule surchauffée ?
Or, une autre version émanant de ses collègues surveillants défend une thèse selon laquelle feu Hadif, qui faisait partie du comité d'organisation, se trouvait en haut d'une muraille pour empêcher le passage des resquilleurs. Et c'est de celle-ci qu'il est tombé sur la tête en voulant empêcher un " sans ticket " qui tentait de faire le mur.
Evacuée d'urgence, la victime, en dépit des soins intensifs qui lui ont été prodigués par la clinique où elle a été admise, succomba à ses blessures dans la consternation de tous !
Un fait dramatique qui remet en question une organisation des plus désuètes et des plus irresponsables puisque, en entrant, les spectateurs avaient trouvé 15 portes pour les accueillir mais une fois le match terminé, ils n'avaient que 3 portes pour quitter l'enceinte infernale du stade. Une question brûle les lèvres : qui est le responsable ?
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