Voici, donc tant attendu, le verdict dans l’affaire Samir Sarsar qui a beaucoup tenu en haleine. La Fédération internationale de football association (Fifa) vient de trancher en faveur du Wydad de Casablanca. Ledit joueur a été jugé libre de jouer pour le club qu’il veut.
Le feuilleton Samir Sarsar, qui a fait beaucoup de bruit, a pris fin. Enfin ! Les responsables du football national (ceux de la Fédération et du Gnfe) pourront pousser un grand ouf de soulagement. Eux qui étaient incapables de trancher dans cette affaire ayant opposé depuis le début de la saison le Wydad de Casablanca et le Kawkab de Marrakech et dont on a failli faire une affaire d’Etat.
Rappel des faits. Samir Sarsar a évolué en Tunisie et aux Emirats arabes unis sans l’aval de son club, le Kawkab de Marrakech. Ce dernier avait saisi la Fifa qui ne lui a pas donné raison puisque ledit joueur n’avait pas de contrat et était donc libre de tout engagement.
De retour au Maroc, Sarsar signe une licence avec le WAC. Le Kawkab ne l’entend pas de cette oreille et réclame son joueur dont il dispose toujours de la licence.
Ledit joueur a donc une double licence. L’Ittihad de Tanger et l’Olympique de Khouribga, tous deux battus par le WAC en championnat, ont déposé des réserves. D’autres équipes feront de même par la suite.
S’ensuit un long épisode de tir à la corde entre responsables wydadis et marrakchis. Et, entre temps, les supputations et spéculations oratoires vont bon train.
Qui a raison qui a tort ? Nul ne se hasarde à le dire. Gnfe et Frmf s’avouent vaincus et s’en remettent à la Fifa. Celle-ci vient d’envoyer un fax à la Fédération marocaine lui confirmant que Samir Sarsar était, avant de signer au WAC, libre.
Les arguments du Kawkab se basant sur la licence qu’avait signé Sarsar, ne tiennent pas. Puisque, selon la Fifa, seul un contrat en bonne et due forme compte et que, en cas de départ à l’étranger, tout joueur est libre de jouer pour qui il veut.
Après ce verdict, le Wydad ne perdra pas ses matchs gagnés face aux équipes qui ont déposé des réserves.
Affaire close, donc. Reste à en tirer les enseignements qui s’imposent.
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