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La dixième pour le WAC ou la huitième pour les FAR ?

Source : L'opinion

La 48ème édition de la finale de la Coupe du Trône a choisi pour sa fête ses deux soupirants favoris, le WAC et les FAR, qui comptent à eux deux seize succès.
Neuf finales victorieuses pour le WAC et sept pour l’équipe des FAR. Les deux clubs comptent déjà à eux deux, 25 présences dans une finale avant cette édition.


C’est dire que le vainqueur de cette 48ème édition sera un familier de l’épreuve chérie par tous les Marocains.


Et ce qui ne gâte rien, cette édition est la revanche de la précédente gagnée par les FAR face au même WAC (1-0).


Du reste ce sera la troisième fois que les FAR et le WAC s’affrontent en finale. La première, c’était pour l’édition 1998, remportée par le Wydad (2-1) . La troisième est donc un match revanche pour deux de nos plus prestigieuses équipes qui reviennent en haut de l’affiche après une relative baisse de régime.


Les FAR sont revenues très fort après la venue de Fakher qui a coïncidé déjà avec la finale remportée face au WAC et aussi une très nette meilleure compétitivité en championnat. L’apport de Fakher a été indéniable ! Il a remodelé l’effectif et permis l’éclosion de bien des talents, méconnus jusque-là. Les résultats n’ont pas tardé à venir, Ajeddou et Keddioui, pour ne citer que ceux-là sont devenus internationaux, Moâtaz et Abdessadak des éléments précieux tout comme les Bobo, Ouchla, Fadli, Brazi ou autres des piliers en attendant l’éclosion d’un Armoumen, Ouaddouch ou encore le retour d’un Reggadi, d’un Jarmouni et on en oublie.


Avec Fakhir surtout, l’équipe des FAR a retrouvé sa place logique et légitime de candidat au titre et de locomotive de notre football : Fakhir et les FAR sont aussi les champions en titre du trophée qui sera mis en jeu, ce dimanche face au WAC.


Un WAC qui n’a pas digéré sa précédente finale, mais qui s’est refait un beau toilettage depuis. Au niveau du staff technique et aussi en renouvelant son effectif, renforcé par les retours de Benchrifa, Abrami ou les arrivées de Sarsar, Meriana. De la précédente finale, il ne subsiste que Lemyaghri, Louissi, Oumensour, Madihi, Aït Laarif ou Gosso Gosso, entre autres du riche effectif Wydadi.


La difficulté pour Bonnevay est de trouver le joueur qu’il faut à la place qu’il faut. Une difficulté que bien des entraîneurs aimeraient avoir tant les joueurs de qualité foisonnent à chaque poste !


A ce titre si l’apport de joueurs comme Benchrifa, Sarsar, Abrami est indéniable, des éléments comme Gosso Gosso, Madihi, Aït Laarif, Benhalib Janabi ou Falah pourraient donner beaucoup plus. C’est aussi tout aussi indéniable car ils sont super doués.


C’est aussi dire que le WAC a une belle marge de progression devant lui, autorisant de belles promesses. Le mérite du coach Bonnevay est d’avoir su composer avec un aussi fourni effectif en débutant bien la saison et en confortant les aspirations d’un public wydadi toujours exigeant.


Maintenant, le challenge de Bonnevay est de ramener le trophée pour le WAC dans une finale très ouverte à tous les pronostics.


Les deux équipes se valent comme on a eu loisir de le constater lors du dernier match du championnat mais on le sait, une finale de la Coupe du Trône est tout autre chose.


Ce sera une tout autre confrontation sur un seul match où il s’agira d’être meilleur et d’être plus efficace que l’adversaire du jour.


Au WAC et aux FAR de nous démontrer ce qu’ils valent. La dixième pour le WAC ou la huitième pour les FAR ?


Ce sera très difficile à pronostiquer, mais l’essentiel est qu’on assiste à une belle finale qu’on est en droit d’espérer avec pareille affiche et avec un trophée si prestigieux.


Tous les ingrédients sont réunis pour vivre une très belle finale et nous osons espérer que ce sera une belle finale et que pour cette fois la CCA désigne un bon arbitre et ne se loupe pas comme il l’a fait lors de la précédente.


Salem HADARI

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