Accéder au contenu principal

JO 2012: Nawal El Moutawakil, une femme pour trancher

Source : L'humanite france

Elle est restée la femme d’une course : le 400 mètres haies des jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984. Elle sera l’an prochain la juge d’un autre genre de course : la lutte des cinq villes candidates à l’accueil des jeux Olympiques en 2012. À quarante-deux ans, la Marocaine Nawal El Moutawakil, sacrée championne olympique sur 400 mètres haies il y a vingt ans, est désormais la présidente de la commission d’évaluation du CIO chargée d’évaluer les candidatures.


Première femme arabe, africaine et musulmane à décrocher l’or olympique, elle est restée une légende vivante au Maroc. « Elle a vraiment marqué l’histoire sportive de notre pays, explique Driss Bougrine, journaliste marocain à la tête du site Web afrique-sport.com. Elle et Saïd Aouita ont représenté la première époque dorée de l’athlétisme marocain, bien avant Hicham El Guerrouj. Et puis ce qui a frappé, surtout, c’est la rapidité de son ascension en dehors des terrains de sport. »



Troquant son short et ses pointes contre un tailleur et des escarpins, Mme El Moutawakil s’est en effet très vite lancée dans la politique après une courte carrière d’entraîneur. Élue membre du comité exécutif de la Fédération internationale d’athlétisme en 1995, elle est ensuite devenue membre du Comité international olympique, avant d’être nommée en 1997 secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports, avec rang de ministre, par le roi du Maroc Hassan II. Une expérience qui lui donnera plus de poids pour continuer son combat militant pour la cause des femmes. Chaque année, elle organise d’ail- leurs à Casablanca la Course des femmes, une épreuve qui vise à transmettre aux Marocaines le goût du sport.


Une activité qu’elle ne mettrait pour rien au monde entre parenthèses, même si son nouveau rôle de présidente de la commission d’évaluation va bien l’accaparer en 2005. Les inspecteurs du CIO rencontreront en effet les chefs de candidature, ainsi que des responsables des villes et des gouvernements concernés, entre février et mars de l’année prochaine. Les conclusions de leur grande tournée de Paris, Londres, Moscou, New York et Madrid seront ensuite publiées en mai. Mais avant : motus ! car Mme El Moutawakil ne peut pas afficher ses préférences personnelles. À Athènes, cet été, alors qu’on l’interrogeait sur le sujet, elle nous confiait seulement : « Je travaillerai avec toute une équipe, parce que celui qui gagne seul a déjà tout perdu. » Une chose est sûre en revanche, Nawal El Moutawakil est naturellement plus francophile que le Néerlandais Hein Verbruggen, patron de l’Union cycliste internationale et précédent président de la commission d’évaluation des Jeux lorsque Paris avait échoué en 2001 contre Pékin pour l’accueil des jeux de 2008.


F. S.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Interview avec le défenseur Marocain du PSG Ahmed Kantari

Ci-aprés, l'interview accordé par le jeune défenseur Marocain du PSG Ahmed Kantari au site Planète PSG. A 20ans Ahmed Kantari vient tout juste de signer son premier contrat professionnel avec la Paris Saint Germain. Peux-tu te présenter rapidement ? (Rires) Ahmed Kantari, 20ans, jouer au Paris Saint Germain, international Marocain, défenseur central. J’ai été formé au PSG et a signé mon premier contrat professionnel cette année. Quand es-tu arrivé au PSG ? En 2000. J’entame ma 6ème année au PSG, 5ans en formation et là c’est ma première année avec les pros. Dans quel club évoluais-tu juste avant ? J’ai grandi à Blois, donc j’ai joué à Blois jusqu’à l’âge de 15ans et j’ai fait une année de 15ans Nationaux à Orléans puis je suis arrivé à Paris. Comment as-tu été repéré par le club ? J’ai été repéré avec les sélections régionales à l’âge de 14ans et je jouais avec Orléans cette année là. C’est avec la sélection du centre que j’ai été repéré par les recruteurs du PSG et j’ai signé dans

Hassan Shehata au Maroc

Source : L'opinion On peut trouver agaçant, et on aura raison, cette manie qui ont certains de demander à tous les techniciens qu'ils rencontrent s'ils seraient prêts à venir au Maroc pour " s'occuper " de l'équipe nationale. Ainsi Hassan Shehata, le coach égyptien, trois fois champions d'Afrique et qui vient de prolonger, jusqu'en 2014, son contrat avec la fédération de son pays, qui répond " qu'il serait prêt à entraîner le onze national marocain ". Ah bon Est-ce que la FRMF est intéressée Elle ne l'a jamais dit Alors de quoi parle-t-on On a l'impression que le Maroc est devenu un pays sans ressources, sans forces propres, sans mémoire et qu'il est là à solliciter qu'on veuille bien venir le tirer d'affaire. C'est regrettable et dommageable pour l'image de marque de notre football. Et puis Hassan Shehata réussirait-il au Maroc Pas sûr même s'il reste poli et mesuré avec tous les intervieweurs.

Marouane Chamakh champion avec Bordeaux

Source : AFP Marouane Chamakh, l'attaquant marocain de Bordeaux, auteur de 13 buts cette saison terminée par le titre de champion de France de L1, a déclaré qu'il devrait rester à Bordeaux, ajoutant "cela dépend du président", tandis que son entraîneur Laurent Blanc reste prudent. Après avoir entendu les milliers de personnes réunies sur l'esplanade des Quinconces scander "Chamakh à Bordeaux", le Marocain a déclaré "Oui je vais rester normalement, ça dépend du président", sous le regard amusé de Jean-Louis Triaud, aux commandes du club depuis 1996. Une déclaration cependant nuancée par l'entraîneur girondin Laurent Blanc, qui a ironisé en demandant aux journalistes présents s'ils étaient en possession d'une cassette audio pour immortaliser les déclarations de son attaquant. Ce dernier, qui a inscrit quatre buts dans les cinq dernières journées, avait émis ces dernières semaines le désir de quitter le club, s'il décrochait le tit