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Après l'élimination: Le Parlement se saisit de l'affaire

Source : Le Matin

Après la débâcle du Caire et la colère de la rue, voilà que l'affaire du Onze national est traitée, jeudi dernier, dans l'hémicycle du Parlement où une commission d'enquête vient d'être constituée pour jeter toute la lumière sur la piètre exhibition du Onze national en Egypte. Proposée par l'Union socialiste des forces populaires (USFP) avec le soutien de neuf autres partis et syndicats, cette commission essayera d'enquêter sur les conditions de recrutement de Philippe Troussier.

L'amère désillusion engendrée par l'élimination précoce en Coupe d'Afrique des nations n'en finit pas de faire des vagues et soulever l'indignation de toutes les couches de la société dépitées, non pas, par la sortie des Lions de l'Atlas, chose qui pourrait advenir aux meilleures formations du monde, mais par la manière dont a été géré l'après-CAN 2006.


Les observateurs sportifs avertis n'ont toujours pas compris pourquoi la FRMF s'était-elle passée de Zaki en le «démissionnant», alors que l'ex-portier des Lions de l'Atlas durant l'épopée du Mondial 1986, avait à son actif une finale de la CAN 2004, disputée et perdue devant la Tunisie, pays hôte et qu'il avait raté de peu la qualification pour le Mondial 2006 devant cette même Tunisie à l'issue d'un nul obtenu sur la pelouse du stade Rhades à Tunis.


Lors des éliminatoires du Mondial 2006, Baddou Zaki et ses hommes n'avaient subi aucune défaite et furent victimes de certaines manigances des équipes adverses qu'on ne pouvait ni contrôler ni confirmer malgré leur réelle existence.
Mais au lieu de tempérer les ardeurs et de poursuivre la préparation de l'équipe pour la CAN 2006, les responsables ont vite jeté l'anathème sur Baddou Zaki.


Pourtant le Cameroun avait subi le même sort que nous et n'avait guère précipité les choses en gardant le même effectif, celui qui fait ravage actuellement en Egypte.


Le recrutement puis le limogeage de Philippe Troussier que certaines langues qui commencent à se délier imputant son limogeage à un coup monté afin de se débarrasser d'un technicien devenu trop exigeant et trop gênant, a grandement contribué à la descente aux enfers d'un Onze national qui avait, malgré son élimination du Mondial 2006, belle allure et qui pouvait faire bonne figure dans l'actuelle CAN sans l'improvisation des responsables.


M'hammed Fakhir, appelé à la rescousse, a accepté l'offre de diriger les Lions de l'Atlas par devoir national et, en moins de 20 jours, du début de la compétition, il ne pouvait faire des miracles.


Le seul reproche qu'on pourrait lui faire est la sélection de trois éléments qui n'avaient plus l'âge de défendre les couleurs du Maroc, à savoir Ouchella, Chippo et Abdessadek, ainsi que certains changements «incompréhensibles» opérés, surtout face à l'Egypte.


Soulignons pour terminer que le bureau fédéral se réunira lundi et prendra probablement d'importantes décisions consécutives à la débâcle du Onze national.


Mustapha Abou-Ibadallah

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