Deux ou quatre relégués ? Qu’en est-il de l’affaire IZK-UTS ? Déjà la dix-huitième journée et l’on ne sait toujours pas s’il y aura deux ou quatre relégués ?
Il est peut-être plus que temps qu’on soit fixé de façon irrévocable par la FRMF dont la toute dernière « nouveauté » est de s’être doté d’un « nouveau » porte-parole lors d’une énième réunion où l’on nota surtout les absences de MM. Aouzal et Ammor, partisans d’un pack de 4 reléguables.
Le « suave » communiqué qui a suivi cette réunion ne fait aucune allusion au championnat qui est le pain quotidien de notre football ni de la manière désastreuse dont il est dirigé.
A chaque nouvelle saison, il y a le même espoir déçu d’une rigueur toujours reléguée aux oubliettes.
Au niveau de la commission de discipline, au niveau de l’arbitrage et au niveau de la programmation qui ont plus que jamais frôlé le ridicule.
Désormais nos terrains ne sont plus à l’abri d’un quelconque envahissement ou intrusion.
Au niveau de l’arbitrage, on a désormais des « pèlerins » qui enmagasinent les désignations les plus lointaines possibles en faussant des matches sans que la CCA bouge ! On se demande pourquoi un referee de la stature de Arjoun soit éloigné des rencontres les plus chaudes.
Quant à la programmation, elle a depuis longtemps franchi le point de non-retour mais cette saison est celle des inepties les plus incroyables.
Le RCA ou le WAC, par exemple, ne savent plus où ils joueront. C’est selon... la météo et surtout selon des humeurs de gens... que la FRMF a du mal à maîtriser. Des matches programmés sur un stade et qui se jouent sur un autre terrain, des rencontres programmés un jour et qui se jouent le lendemain, c’est presque la routine dans notre football.
On a même eu un match reporté parce que le gardien du stade de Barid avait reçu des consignes de ne pas autoriser les équipes à fouler « sa pelouse » en cas de pluie. Là, on a touché le fond de l’ubuesque et autant dire que notre football dépend du beau temps et de la pluie. La formule souvent galvaudée prend ici toute son acception et dépasse largement le cadre de la météo car à la FRMF et au GNF, on a confié des commissions importantes à des incompétents. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’est pas la tasse de thé de la FRMF et du GNF qui ne sont pas à des gaffes près, surtout quand l’avenir de nos clubs est en jeu. Là, on aborde la dix-huitième journée du championnat et on continue à voguer en plein brouillard. Ceux qui espéraient un vent de changement attendu de la dernière réunion fédérale n’ont eu droit qu’à un communiqué incolore et inodore qui ne fait aucune allusion à une compétition qui est, elle aussi, le droit d’être de la FRMF et du GNF.
Et vogue la galère du championnat qui s’en va, chaque jour un peu plus, à vau-l’eau, sans qu’on sache sur quoi, il débouchera en fin de saison. On ne sait même pas comment sera jugé UST-IZK reporté par les « Stadiers » du Barid, appelé à faire jurisprudence, à partir du moment où d’autres clubs ne sont plus certains où ils joueront, car ils n’ont pas, ou plus de stade ! L’ironie du sort a fait que le porte-parole de la FRMF soit concerné !
De là à ce que le GNF et la FRMF sortent enfin de leur mutisme, il y a un espoir car au moins le porte-parole a la réputation de n’avoir pas sa langue dans sa poche.
Salem HADARI
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